À AUNEUIL, ETEX S’ENGAGE PLEINEMENT DANS LA DÉCARBONATION INDUSTRIELLE
Dans l’Oise, le spécialiste de la production de plaques de plâtre à destination du bâtiment a investi 18 millions d’euros dans un nouveau dispositif de séchage qui va lui permettre de réduire drastiquement sa consommation énergétique. L’entreprise enclenche, par ailleurs, un vaste programme de décarbonation comprenant, notamment, l’installation d’une chaufferie biomasse.
Mercredi dernier, la ministre déléguée chargée des PME, Olivia Grégoire, était en déplacement à l’unité de fabrication d’Etex d’Auneuil où les responsables du site lui ont présenté les caractéristiques du nouveau séchoir de 200 mètres de long qui doit rentrer en service dans deux mois.
Ce dispositif va permettre à l’entreprise de fabrication de plaques de plâtre de réaliser une économie de 20 % sur sa consommation de gaz, tout en opérant un gain de productivité de l’ordre de 15 %.
« C’est la preuve que l’on peut produire plus et consommer moins sans que cela soit synonyme de décroissance », a souligné la responsable du Gouvernement lors de la visite, rapporte Le Parisien.
Le remplacement de ce séchoir a demandé un investissement de 18 millions d’euros de la part d’Etex, qui a bénéficié d’un coup de pouce de 4,6 millions d’euros de la part de l’État dans le cadre du plan « France relance 2030 ».
De nouveaux investissements à venir
Les efforts de l’entreprise en faveur de la décarbonation industrielle et du développement durable vont se poursuivre puisqu’elle projette, par ailleurs, de retraiter ses reliquats de poudre de plâtre grâce à l’installation en 2024 d’une unité de production dédiée de l’entreprise Ritleng. La poudre recyclée sera ainsi incorporée dans son processus de fabrication, à hauteur de près d’un tiers, réduisant ainsi son impact environnemental.
Etex travaille, en outre, sur l’installation d’une chaufferie biomasse alimentée par la vapeur d’eau ce qui lui permettrait de réduire sa consommation de gaz de 60 %. Ce projet ambitieux représente un investissement conséquent, de l’ordre 30 millions d’euros, qui nécessite des financements extérieurs. Ces actions menées dans l’Oise s’inscrivent dans un vaste programme de sobriété énergétique adopté par le groupe.
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