À BEAUVAIS, UN FONDS DE SOLIDARITÉ POUR LUTTER CONTRE L’INFLATION
À l’initiative de la municipalité, le centre communal d’action sociale (CCAS) de Beauvais octroie une aide exceptionnelle aux Beauvaisiens qui ne sont pas éligibles aux dispositifs d’aides mis en place par l’État afin de les soutenir face à l’augmentation générale des prix. Ce fonds permet d’attribuer 50 euros par personne en fonction du nombre de parts fiscales du foyer.
À l’heure de l’envolée des prix du carburant, des énergies et de la hausse générale enregistrée à la caisse du supermarché, l’annonce de la création d’un « Fonds de solidarité inflation » fait figure de bonne nouvelle du côté de Beauvais.
Si le Gouvernement a, dès cet été, pris la décision de mettre en place une « prime exceptionnelle de rentrée » à destination des bénéficiaires des minima sociaux comme le Revenu de solidarité active (RSA), l’Allocation aux adultes handicapés (AAH), ou de l’Allocation de solidarité spécifique (ASS), de nombreuses personnes passent, néanmoins, au travers des mailles du filet.
« Cette prime exceptionnelle de rentrée permet le versement d’une aide socle de 100 euros par foyer ainsi que d’une aide complémentaire de 50 euros par enfant de moins de 20 ans à charge effective et permanente. Déterminé à soutenir le pouvoir d’achat des Beauvaisiens, Franck Pia a sollicité le CCAS de Beauvais qui va déployer un dispositif local pour accompagner les familles qui ne sont pas éligibles à la prime exceptionnelle de rentrée bien qu’ayant un reste à vivre inférieur ou à égal à neuf euros par jour », précise la municipalité.
Prendre soin de tous
Ce nouveau dispositif social s’inscrit dans la philosophie du « care » – le « prendre soin » – « sur lequel s’appuie l’ensemble du projet de mandat porté par la majorité municipale ».
Cette aide exceptionnelle est attribuée une fois par an et son montant s’élève à 50 euros par personne au sein du foyer.
« En tant que nouveau président du Centre communal d’action sociale de Beauvais, et dans cette période particulièrement difficile pour nos concitoyens, il m’a semblé indispensable de mettre en place un dispositif de solidarité qui s’inscrit dans le prolongement de l’action menée depuis de longues années par le CCAS en direction des familles les plus fragiles », souligne le premier magistrat du chef-lieu de l’Oise.
Crédit photos: Charlie Aja – Gettyimages.
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