À MIGENNES, LE PRISME OUVRE ENFIN AUX CINÉPHILES
Le cinéma de la quatrième ville de l’Yonne, dont la construction s’est achevée lors du confinement, a accueilli ses premiers spectateurs mercredi dernier.
Soutenu par la ville, ce projet porté par l’association Ciné-Migennes depuis une dizaine d’années confirme l’engouement pour les salles obscures dans le centre du département, après l’ouverture du cinéma Agnès Varda à Joigny en 2017 et Alain-Bashung à Saint-Julien-du-Sault en 2019.
Malgré une jauge restreinte à 35% de sa capacité imposée par les restrictions sanitaires liée à la pandémie, les bénévoles de l’association Ciné-Migennes peuvent avoir le sourire. Mercredi dernier, l’ouverture au public du cinéma le Prisme marquait l’aboutissement d’un projet imaginé il y a de nombreuses années dans le centre du département.
Financé à hauteur de près de deux millions d’euros par la ville de Migennes et doté d’équipements compétitifs (image 4K, son 7.1), le nouvel établissement situé à quelques encablures du cabaret l’Escale et du marché couvert confirme les ambitions nouvelles de la « cité cheminote » dirigée par François Boucher. Près d’une centaine de mécènes dont plusieurs entreprises du Migennois ont, par ailleurs, participé au financement de la structure. Preuve s’il en est que l’attente était grande.
À Joigny, « Agnès Varda » a trouvé son public
En vitesse de croisière, le Prisme va proposer 21 séances par semaine et les gestionnaires tablent sur quelques 25.000 entrées par an pour trouver l’équilibre financier. L’association ne s’interdit d’ailleurs pas de recruter, à terme, un salarié pour épauler les bénévoles. Des projections optimistes certes, mais qui sont confortées par le succès du complexe cinématographique de la ville voisine, Joigny.
Inauguré en septembre 2017, le cinéma Agnès-Varda exploité par le groupe Cinéode, spécialisé dans la gestion de salles de petites villes, comme Vaux-le-Pénil (Seine-et-Marne), Villers-Cotterêts (Aisne) ou Montmirail (Marne), connait un véritable engouement. Depuis son ouverture et jusqu’au début de la crise sanitaire, la fréquentation n’a cessé d’augmenter, dépassant même les prévisions avec plus de 32 000 entrées en 2019.
Plus d’informations sur cine-migennes.fr
Crédit photos: Mr.Music- Shutterstock.
Vous souhaitez vous exprimer sur un sujet ?
Sur le même sujet
Le Sénat constitutionnalise l’IVG ou pas !
Le processus visant à inscrire le recours à l’interruption volontaire de grossesse dans la Constitution a franchi une nouvelle étape ce 1er février. Après d’âpres débats, la chambre haute s’est prononcée en faveur du texte proposé par Philippe Bas, sénateur LR et ancien collaborateur de Simone Veil. En réalité, l’amendement qu’il a fait voté constitue difficilement une avancée pour le droit à l’avortement, dès lors qu’il offre une réécriture complète de la proposition constitutionnelle adoptée à l’origine par l’Assemblée nationale en novembre 2022.
SAPEURS-POMPIERS : UN LOGICIEL POUR AMÉLIORER LA QUALITÉ DES INTERVENTIONS TERRAINS DANS LE 42
Depuis 2016, le SDIS 42 gère l’ensemble de son patrimoine, ses achats et ses stocks avec une solution de GMAO (Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur) . Ce sont plus de 70 casernes et 650 véhicules dont les demandes de maintenance sont traitées avec la solution IWS du groupe ISILOG. Ensemble, le SDIS 42 et l’éditeur de solution de GMAO ont contribué à construire un logiciel complètement adapté aux particularités du métier de sapeur-pompiers. Si à l’époque, le SDIS 42 était parmi les premiers à avoir choisi cet éditeur, plus d’une vingtaine de SDIS font désormais confiance à ISILOG.
Retour sur plus de 8 ans de partenariat avec Frédéric Teyssier, Responsable applicatif métier au sein de la DSI du SDIS42.
