À QUINCY-VOISINS, SERFIM VALORISE LES DÉCHETS DU BTP
Le spécialiste des travaux publics et des métiers de l’environnement a ouvert en Seine-et-Marne, au sud de Meaux, sa deuxième unité de recyclage de plâtre issu des chantiers de déconstruction. Le groupe lyonnais prévoit, à terme, de revaloriser 60.000 tonnes de gypse par an.
Depuis quelques semaines, l’usine seine-et-marnaise, pour laquelle le groupe Serfim a investi 3,5 millions d’euros en collaboration avec son partenaire Bennes Services, recycle ses premières plaques de plâtre. Des matériaux en provenance des chantiers de déconstruction d’Île-de-France que l’ETI (Entreprise de taille intermédiaire), originaire de Vénissieux (Rhône), valorise après avoir opéré leur dépollution.
Baptisée Pari Plâtre, la structure briarde – la deuxième du groupe après l’ouverture en 2011 de celle de La Léchère (Savoie) – a une capacité annuelle de 80.000 tonnes.
Pour cela, elle s’est associée avec le géant Saint-Gobain à travers sa filiale Placoplâtre qui réutilise les granulats de gypse pour les réinsérer dans son process. Chaque année, seuls 100.000 tonnes de déchets de plâtre sont réemployés sur un gisement estimé à 600.000 tonnes. Le reste termine dans les centres d’enfouissement spécialisés.
Cercle vertueux
Le procédé breveté par Serfim permet de réduire la facture énergétique et d’enclencher un cercle vertueux dans la filière de la construction en réduisant l’empreinte carbone. « L’innovation chez Serfim relève de notre capacité à anticiper. Anticiper l’évolution des métiers : nous diversifions nos offres et élargissons nos savoir-faire. Anticiper l’évolution du cadre réglementaire : nous avons été précurseurs sur toutes les certifications Qualité sécurité environnement (QSE) », précise Guy Mathiolon, le président du groupe.
Selon Les Échos, l’entreprise familiale vient de lancer une nouvelle filiale dénommée Écofhair « société à mission pour la récupération de cheveux chez les coiffeurs, transformés en boudins de cale pour absorber l’humidité dans les bateaux ». Elle a, par ailleurs, fait l’acquisition de la société RevalGreen qui travaille au recyclage du gazon synthétique des terrains de sport.
Crédit photos: Peuceta- Gettyimages.
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