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AISNE : LES SECRETS DES EXTÉRIEURS DE VILLERS-COTTERÊTS DÉVOILÉS

Menées par l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) et le service archéologique de l’Aisne, les fouilles ont permis de révéler l’histoire du château de Villers-Cotterêts, depuis l’ancienne forteresse médiévale – la Malmaison – devenue la résidence de François 1er en 1528, où il signa la célèbre ordonnance Guilelmine instaurant la langue française dans les […]

Menées par l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) et le service archéologique de l’Aisne, les fouilles ont permis de révéler l’histoire du château de Villers-Cotterêts, depuis l’ancienne forteresse médiévale – la Malmaison – devenue la résidence de François 1er en 1528, où il signa la célèbre ordonnance Guilelmine instaurant la langue française dans les actes publics, jusqu’à une époque plus récente. Cette vaste opération a été entreprise en parallèle des travaux de restauration.

« Destiné à accueillir la future Cité internationale de la langue française et à devenir un lieu de création, d’innovation et de diffusion de la culture en langue française dans le monde, le château de de Villers-Cotterêts fait l’objet depuis 2019 d’un chantier de restauration d’envergure (23.000 mètres-carrés de bâtiments) piloté par le Centre des monuments nationaux (CMN) », rappelle l’Inrap.

 Ainsi, les chercheurs ont porté leurs investigations dans trois zones autour du château : la cour du jeu de paume du XVIe siècle, l’arrière du château côté jardins et le jardin des Dames. « À l’arrière du logis royal, les archéologues ont montré que le bâtiment Renaissance prenait appui sur la semelle du château médiéval, arasé au début du XVIe siècle et qu’il était construit avec les pierres retaillées de l’ancien édifice. Ils ont aussi fait apparaître les vestiges d’une tour carrée du château médiéval, ainsi que des petites canalisations avec tuyauterie. »

Dans la cour de l’ancienne résidence royale, le travail des archéologues a permis de mettre à jour l’ancien terrain de jeu de paume, activité très prisée de la monarchie. « Dans la première moitié du XVIe siècle une modification majeure est introduite : les jeux de paume gagnent un espace au sein même du château. Ils sont aussi ceinturés de murs, bordés de galeries pour accueillir les spectateurs. En remplacement de ce jeu de paume en extérieur, un second a été établi dans le bâtiment dit du Jeu de Paume, entre 1762 et 1767, par Louis-Philippe d’Orléans. Ce bâtiment restera utilisé pour la maison de retraite jusqu’en 2014. »

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