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ALERTE PÉNURIE ET RESTRICTIONS À LA CONSOMMATION D’EAU EN SEINE-ET-MARNE

Cinq secteurs ou « bassins » de distribution ont été mis en alerte face au manque d’eau dans le département. Deux d’entre eux sont même en « alerte renforcée ». Pour tous, la vigilance s’accompagne de restrictions plus ou moins sévères aux différents usages du précieux liquide.

L’extension et la durée de la sécheresse ont fini par réduire le volume d’eau disponible dans de très nombreux départements. La Seine-et-Marne n’y échappe pas. 3 bassins, réunissant en tout près d’une quarantaine de communes, ont été placés en alerte : celui du Petit Morin, au nord-est du département, entre La Ferté-sous-Jouarre et Montenils ; celui de L’Orvanne, au sud-est, entre Moret-sur-Loing et Blennes ; et celui du Fusin, tout au sud, vers Château-Landon, à cheval sur le Loiret voisin.

Deux autres bassins, représentant une trentaine de communes, ont été, eux, mis en « alerte forcée » : celui de l’Ancoeur, entre Melun et Nangis ; et celui du Réveillon, entre Ozoir-la-Ferrière et Pontault-Combault, à cheval sur le Val-de-Marne. On peut voir le détail sur les cartes mises en ligne sur le site gouvernemental dédié : propluvia.fr.

Dans ces zones, tous les utilisateurs doivent faire preuve de vigilance. Mais le régime des restrictions diffère bien sûr d’une catégorie à l’autre. Dans les bassins en alerte simple, la réduction des prélèvements à des fins agricoles est inférieure à 50 % ou bien limitée à 3 jours par semaine. Manœuvres de vannes et activités nautiques peuvent y être interdites et il est interdit d’arroser jardins, golfs ou espaces verts et de laver sa voiture à certaines heures.

Pour les bassins en alerte renforcée, la réduction des prélèvements pour les cultures est égale ou supérieure à 50 % ou à 3 jours ½ par semaine. L’interdiction des arrosages et lavages est plus large et peut même être totale.

La police de l’environnement veille au respect de ces mesures. Les contrevenants à des amendes qui peuvent aller jusqu’à 1 500 €, et 3 000 € en cas de récidive. Le fait de s’opposer à l’action des agents chargés de repérer et constater ces infractions peut valoir à leur auteur une peine de 6 mois d’emprisonnement et de 7 500 € d’amende.

Autour et ailleurs

Suivant les informations diffusées et illustrées par des cartes, on peut voir que plusieurs départements limitrophes de la Seine-et-Marne sont affectés : la Marne, l’Essonne, l’Aube, l’Yonne, le Loiret et le Val-de-Marne. Ces trois derniers sont les plus atteints : la moitié de l’Yonne est en alerte renforcée ; dans le Loiret, les secteurs de La Ferté-Saint-Aubin et de Montargis sont déclarés en crise, de même que le sud-est du Val-de-Marne, de Villecresnes jusqu’au Plessis-Trévise.

Dans ce dernier cas, celui de crise, tous les usages, y compris agricoles, sont interdits, hormis pour la sécurité civile, la salubrité, la santé et bien entendu l’eau potable. A l’heure actuelle, sur les 96 départements de métropole, 91 sont concernés par des arrêtés restreignant la consommation de l’eau, allant de l’alerte à la crise.

Crédits photos: Delihayat – GettyImages.

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