ARDENNES : L’AVENIR DE L’USINE CEVITAL EN QUESTION
Ce groupe algérien est la « première entreprise privée algérienne à avoir investi dans des secteurs d’activités diversifiés, elle a traversé d’importantes étapes historiques pour atteindre sa taille et sa notoriété actuelle. Industrie, agroalimentaire et grande distribution, électronique et électro-ménager, sidérurgie, industrie du verre plat, construction industrielle, automobile, services, médias. Le Groupe Cevital s’est construit, […]
Ce groupe algérien est la « première entreprise privée algérienne à avoir investi dans des secteurs d’activités diversifiés, elle a traversé d’importantes étapes historiques pour atteindre sa taille et sa notoriété actuelle. Industrie, agroalimentaire et grande distribution, électronique et électro-ménager, sidérurgie, industrie du verre plat, construction industrielle, automobile, services, médias. Le Groupe Cevital s’est construit, au fil des investissements, autour de l’idée forte de constituer un ensemble économique » précise le communiqué.
A la tête de ce groupe, Issad Rebrab qui a développé pas moins de 26 filiales dans l’industrie, l’agroalimentaire, la grande distribution ou encore l’automobile. Depuis plusieurs années il développe ses activités à l’international notamment en Europe (France, Italie, Espagne) en Tunisie, au Maroc et au Brésil.
En France, ce PDG a racheté Oxxo (fabricant de fenêtres) en 2013, un an après il rachète Brandt France avec le défi de relancer ce géant de l’électroménager et enfin en 2015 il rachète Luccuni, un complexe sidérurgique d’aciers spéciaux. C’est dans cet élan de développement que Cevital devait ouvrir en Ardennes, mais le financement semble avoir été bloqué par la loi algérienne qui restreint les mouvements de capitaux à l’international, ce qui a d’ailleurs coûté à Cevital une condamnation le 1er janvier 2020, et envoyé le PDG Issad Rebrab en prison. Depuis, il a pu en sortir mais les acteurs locaux commencent à désespérer de voir ce projet aboutir malgré la réelle volonté de Cevital de s’installer en France.
La question de savoir comment transférer les fonds nécessaires et les outils de production sans enfreindre la loi algérienne reste entière.
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