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ARDENNES : LE BAS DÉBIT DE LA MEUSE PROVOQUE L’ARRÊT DES UNITÉS DE PRODUCTION DE LA CENTRALE NUCLÉAIRE DE CHOOZ

C’est le cas de la Meuse qui est passée en dessous du seuil critique à cause de la canicule. Conséquence EDF a dû stopper deux unités de production de la centrale nucléaire : « Le lundi 24 août 2020 à 23h30, en raison des conditions climatiques actuelles, et conformément à l’accord transfrontalier entre la France et la […]

C’est le cas de la Meuse qui est passée en dessous du seuil critique à cause de la canicule. Conséquence EDF a dû stopper deux unités de production de la centrale nucléaire : « Le lundi 24 août 2020 à 23h30, en raison des conditions climatiques actuelles, et conformément à l’accord transfrontalier entre la France et la Belgique, les équipes de la centrale nucléaire de Chooz ont procédé à la mise à l’arrêt de l’unité de production n°1. Le seuil de 20m³/seconde ayant été franchi, et afin de respecter l’accord transfrontalier, les équipes de la centrale de Chooz ont procédé à la mise à l’arrêt de l’unité de production n°1 le lundi 24 août 2020 à 23h30. Pour rappel, l’unité de production n°2 avait été arrêtée le vendredi 21 août 2020 à 00h30. Cette adaptation aux conditions climatiques n’a pas de conséquence sur la sûreté des installations. Pour mémoire, en termes de sûreté nucléaire, le débit de la Meuse nécessaire pour garantir le refroidissement des installations est de l’ordre de 6 m3/seconde. Cet arrêt est également sans impact sur la fourniture d’électricité, puisqu’il intervient dans un contexte de moindre demande. La disponibilité de nos deux unités de production devrait être retrouvée dans les jours à venir, en fonction des prochains épisodes pluvieux » détaille le communiqué.

C’est la première fois de son histoire que la centrale nucléaire de Chooz voit ses deux unités de production arrêtées en même temps. Les centrales nucléaires sont très gourmandes en eau à cause des besoins de refroidissements des réacteurs. Ces rejets dans les cours d’eau provoquent notamment une augmentation des températures de l’eau qui fait fuir les poissons grands migrateurs comme les saumons ou les truites de mer.

De plus, souvent l’été, pour lutter contre la prolifération de parasites dans l’eau, les centrales nucléaires augmentent la concentration de leurs produits chimiques dans les eaux rejetés.

Cette année, avec un été caniculaire et un débit des cours d’eau extrêmement bas, on a en  conséquence une augmentation de la pollution de l’eau qui est déjà d’ordinaire un véritable fléau en France.

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