AVEC POLYGONATIONS GAMBERGÉES, LA MEUSE SE TRANSFORME EN MUSÉE
C’est un pari aussi original qu’ambitieux : un graphiste et un photographe vont transformer la Meuse en Musée. Entre Charleville-Mézières et Sedan, ils vont installer une dizaine d’œuvres d’art sur des maisons éclusières. Le thème de ce projet original : Quels liens entretiennent les habitants avec la Meuse ? Pour y répondre, le photographe originaire […]
C’est un pari aussi original qu’ambitieux : un graphiste et un photographe vont transformer la Meuse en Musée. Entre Charleville-Mézières et Sedan, ils vont installer une dizaine d’œuvres d’art sur des maisons éclusières. Le thème de ce projet original : Quels liens entretiennent les habitants avec la Meuse ?
Pour y répondre, le photographe originaire de Charleville-Mézières, Fabien Legay et le graphiste Simon Génin ont embarqué à bord d’un voilier le 27 juillet de Charleville-Mézières, ils vont sillonner la Meuse pendant deux mois jusqu’à Sedan pour identifier les lieux les plus propices à l’installation des œuvres d’arts et échanger avec les habitants. Au total, « Polyganations gambergées » lancé par la Maison de la culture et des loisirs de Charleville-Mezières et de Sedan, dans le cadre d’un financement européen pour Meus’Art regroupera quatre projets artistiques qui seront installés d’ici 2021 sur les bords de la Meuse.
« On part ce mardi 18 août de Pont-à-Bar qui est à la croisée entre la Meuse et le canal des Ardennes et on va naviguer pendant deux mois. On ira à la rencontre des habitants et on les questionnera sur leur rapport à la Meuse. Nous avons équipé le bateau d’un dispositif photo. On exposera à partir du 19 septembre pour les journées du patrimoine dans une maison d’éclusier numéro 7 au Dom-le-Mesnil. Il y aura aussi un concert » précise le photographe carolomacérien.
Une douzaine d’installations grand format vont ainsi joncher les berges de la Meuse prochainement. Pour Fabien Legay c’était aussi l’occasion de sensibiliser le public sur la fin de l’argentique : « L’argentique c’est 200 ans de recherche, j’ai choisi de l’utiliser pour dénoncer la dématérialisation de l’objet photographique. J’ai fait venir ce stock depuis le Japon car tous les laboratoires ont fermé en France on n’en trouve plus et c’est déplorable« .
Le blog www.polygonation.eu rendra compte au quotidien des aventures de ce projet original qui allie art et nature.
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