CHEVAUX MUTILÉS : UN PREMIER PORTRAIT-ROBOT DRESSÉ APRÈS UNE ATTAQUE DANS L’YONNE
Un pas décisif pour l’enquête pourrait être franchi grâce au premier-robot de l’un des auteurs présumés, établi et diffusé par la gendarmerie de l’Yonne. Ce portrait-robot fait suite à l’attaque, par deux individus surpris en pleine nuit au « Ranch de l’espoir », un refuge pour animaux situé à Villefranche-Saint-Phal, sur la commune de Charny-Orée-de-Puisaye, dans l’Yonne. […]
Un pas décisif pour l’enquête pourrait être franchi grâce au premier-robot de l’un des auteurs présumés, établi et diffusé par la gendarmerie de l’Yonne. Ce portrait-robot fait suite à l’attaque, par deux individus surpris en pleine nuit au « Ranch de l’espoir », un refuge pour animaux situé à Villefranche-Saint-Phal, sur la commune de Charny-Orée-de-Puisaye, dans l’Yonne. Dans la nuit du 24 au 25 août 2020, ils se sont attaqués à deux poneys avec des armes blanches. Surpris par le Président de l’association, Nicolas Damejan, qui dormait sur place, les deux individus ont fini par prendre la fuite après s’en être pris également au bénévole qui a été blessé au bras par un coup de serpette. Les deux poneys ont, heureusement, pu être secourus par des vétérinaires très rapidement. C’est cette première confrontation qui a permis l’établissement de ce premier portrait-robot. Le parquet d’Auxerre, qui a ouvert une enquête confiée à la brigade de recherches d’Auxerre, a précisé que l’âge des deux individus recherchés serait compris entre 40 et 50 ans.
La gendarmerie de l’Yonne lance donc un appel à témoins en demandant que tout renseignement utile lui soit communiqué à l’adresse suivante : br.auxerre+chevaux89@gendarmerie.interieur.gouv.fr
Après une trentaine de cas signalés dans plus d’une dizaine de départements, l’affaire est prise très au sérieux par les autorités. Le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, s’est rendu le 28 août à l’Écurie des Parriauds, dans le village de Saint-Eusèbe (Saône-et-Loire), où l’oreille d’un cheval a également été coupée. « Je donne mon engagement à tout faire pour retrouver les auteurs », a-t-il promis en rencontrant les gendarmeries et polices concernées par les trois cas en Saône-et-Loire. Pour le moment, les enquêteurs n’excluent aucune piste d’autant que les motivations des auteurs de tels actes de cruauté sont très difficiles à cerner. Toutes les hypothèses sont étudiées, y compris celle de rites sataniques macabres.
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