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DANS L’AUBE, LES ENTREPRISES GUETTENT LES SIGNES DE LA REPRISE

Très nombreux sont ceux qui cherchent à savoir quand et comment l’activité économique repartira cette année. Le webinaire organisé par la Banque de France de Troyes, la CCI de l’Aube et l’ordre régional des experts-comptables a apporté des éléments de réponse sur ce point ainsi qu’un éclairage sur l’impact subi par les entreprises au cours […]

Très nombreux sont ceux qui cherchent à savoir quand et comment l’activité économique repartira cette année. Le webinaire organisé par la Banque de France de Troyes, la CCI de l’Aube et l’ordre régional des experts-comptables a apporté des éléments de réponse sur ce point ainsi qu’un éclairage sur l’impact subi par les entreprises au cours de l’année dernière. La chute de l’activité en 2020 est sévère, particulièrement dans certains secteurs comme l’hôtellerie-restauration. « Globalement, la France devrait retrouver son niveau d’activité économique d’avant la crise à la mi-2022, mais ce ne sera pas le cas pour l’emploi qui sera pour sa part en retrait », analyse Gilles Duquenois, directeur de la Banque de France de Troyes. En tout cas, le rattrapage ne se fera pas cette année. L’étude Grand Est de la Banque de France établit clairement le gap entre la perte d’activité en 2020 et les prévisions 2021. 

Par exemple, l’industrie régionale qui a subi un fort recul de 13,6 % de l’activité, prévoit une croissance limitée à 8,6 % cette année. Les statistiques des experts-comptables s’appuient sur les déclarations fiscales des trois premiers trimestres de 40 000 entreprises du Grand Est réalisant un chiffre d’affaires compris entre 

20 000 euros et 50 millions d’euros. Une vision réaliste de l’impact de la crise sanitaire sur l’activité des entreprises. « Toutes activités confondues, le recul d’activité se situe à 8,1 % par rapport à 2019, mais on constate une variabilité importante selon les secteurs », résume Virginie Vellut, la présidente de l’ordre des experts-comptables. Ainsi, de rares secteurs ont bien tenu tels que les boulangers-pâtissiers (+ 1,4%), les pharmacies (- 0,2%). D’autres ont pu malgré tout limiter l’impact, comme la maçonnerie (- 2,6%) ou encore la construction (- 5,4%). 

Les plus touchés étant évidemment l’hôtellerie-restauration (- 31,7%), les magasins de vêtements (- 18,4%), la coiffure (19,1%), l’industrie manufacturière (- 10,1%) ou encore le transport-logistique (- 8,3%).

Des tendances que l’on retrouve au niveau départemental, notamment à travers l’enquête de conjoncture de la CCI de l’Aube. Plus de la moitié des chefs d’entreprise interrogés font état d’une baisse de chiffre d’affaires en 2020, et un quart seulement annonce une activité en hausse.

Cependant, bon nombre d’entre eux ont cherché à réagir : 22 % des commerçants aubois ont mis en place une solution de click & collect, par exemple. Les cafés-restaurants ont également réagi : 42 % ont agrandi leur terrasse, 55 % ont mis en place une solution de vente à emporter. Toutes ces mesures n’ont malheureusement pas suffi à rattraper l’activité perdue. Les prévisions des chefs d’entreprise aubois portant sur le premier semestre 2021 souffrent du manque de visibilité quant à la sortie de crise. Ils sont près de 28 % à craindre une nouvelle diminution du carnet de commandes, notamment dans le BTP, et près de 45 % à tabler sur une stabilité de l’activité.

« Pour le moment, il n’y a aucun signe d’espoir de relance significative et le manque de visibilité continue de peser sur le moral des chefs d’entreprise aubois », constate Sylvain Convers, président de la CCI de l’Aube. 

Quelques points positifs demeurent cependant, les aides aux entreprises ayant pleinement joué leur effet. Ainsi, les trésoreries ont pu rester à un niveau satisfaisant, grâce notamment aux PGE, et les effectifs se sont maintenus avec le chômage partiel. En revanche, comme toujours en cas de crise, l’emploi intérimaire fait office de variable d’ajustement dans l’attente de jours meilleurs.

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