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DÉMANTÈLEMENT D’UN RÉSEAU DE PRODUCTION DE CANNABIS ET TRAFIC DE STUPÉFIANTS

Le cannabis était produit à l’intérieur d’un hangar anonyme situé en Seine-et-Marne, au bord de la RN4. Les employés clandestins, repérés par la police, ont conduit celle-ci sur la piste du trafic. Depuis quelques temps, ce type de « ferme de cannabis » a tendance à se développer dans la région.

Les tarifs de l’électricité en France attirent les investisseurs. C’est la raison qui a conduit un jeune entrepreneur franco-vietnamien à déménager son business d’Alicante (Espagne) en Seine-et-Marne. Une entreprise assez particulière, spécialisée dans la production de cannabis et différents trafics de drogue. 

Son patron s’était lancé dans la culture du cannabis  sous abri fermé, pour des raisons compréhensibles de discrétion. La température intérieure et l’éclairage propices à la croissance des plants était assurée par un groupe électrogène. Mais, la hausse exponentielle du prix du carburant a grevé son budget et réduit ses bénéfices. Il a donc décidé de rapatrier son entreprise, non pas pour répondre aux incitations publiques du ministre de l’Economie, mais pour profiter des prix contenus pratiqués par EDF et, sans doute, du « bouclier tarifaire ». 

En juin, pour développer son affaire, il déniche un discret hangar dans une zone industrielle, dans le centre du département. Il prend pour main d’œuvre des étrangers en situation irrégulière. Ces « jardiniers », essentiellement des Vietnamiens, devaient ainsi rembourser le coût du voyage depuis leur pays d’origine. C’est ce qui a causé sa perte.        

Trafics divers et blanchiment 

Le repérage de cette main d’œuvre clandestine a conduit la police et la justice à suivre la piste. Non pas pour une fois les « stups », c’est-à-dire l’OFAST (Office antistupéfiants), mais l’OCRIEST (Office central pour la répression de l’immigration irrégulière et de l’emploi d’étrangers sans titre). Adjoint au chef de l’Office, le commissaire Jean Arvieu a détaillé le résultat de plusieurs mois d’enquête, d’écoutes et de filature. 

Dix personnes ont été interpellées et présentées à la justice et sept d’entre elles placées en détention provisoire. Parmi elles, le jeune boss, un « flambeur » amateur de belles bagnoles, et une femme, supposée être la « banquière » du réseau, blanchissant l’argent, notamment en exportant de la maroquinerie de luxe au Vietnam.  1 200 plants de cannabis, prêts à être récoltés, ont été découverts dans le hangar. Les enquêteurs ont saisi plus de 4 kg de MDMA et 1,2 kg de kétamine, qui prenaient aussi la direction du sud-est asiatique, des sacs de luxe pour une valeur de 400 000 euros, ainsi que 200 000 euros déposés sur divers comptes en banque.      

Le système des « fermes » 

Les « fermes » de cannabis semblent connaître un certain succès en région parisienne, particulièrement en  Seine-et-Marne, département le plus étendu et rural d’Ile-de-France.  Fin octobre, s’est tenu le procès d’un réseau autochtone de production et revente de cannabis. 6 pavillons de banlieue, dont 3 en Seine-et-Marne, avaient été transformés pour cultiver le cannabis en toute discrétion. Les recettes du trafic ont été évaluées à 1,5 million d’euros. L’argent était blanchi dans des sociétés de transport. L’homme qui dirigeait le réseau a été condamné à 6 ans de prison et son chef d’exploitation à 4 ans.

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