DES MILLIERS DE POISSONS MORTS DANS LE HAUT-DOUBS
C’est une catastrophe à répétition à laquelle assistent les habitants du Haut-Doubs cet été encore. Comme en 2018, et d’une manière moins marquée en 2019, des milliers de poissons ont été retrouvés morts du côté de Maisons du Bois Lièvremont et Ville-du-Pont. L’une des conséquences de la sécheresse des dernières semaines et du réchauffement climatique […]
C’est une catastrophe à répétition à laquelle assistent les habitants du Haut-Doubs cet été encore. Comme en 2018, et d’une manière moins marquée en 2019, des milliers de poissons ont été retrouvés morts du côté de Maisons du Bois Lièvremont et Ville-du-Pont. L’une des conséquences de la sécheresse des dernières semaines et du réchauffement climatique en général.
Le phénomène est compris et expliqué par les chercheurs : l’eau s’infiltre et circule dans le sous-sol sur des kilomètres de Montbenoît à Remonot, ce qui provoque l’asséchement de la rivière, entraînant du même coup l’asphyxie des poissons… un évènement qualifié par les scientifiques d’ « inexorable », lorsque déjà, en 2018, une équipe de chercheurs composée d’hydrogéologues avait tenté de comprendre ce qui avait causé cet épisode d’asséchement et tentaient alors vainement de trouver d’éventuelles solutions à y apporter.
Non seulement inévitable, le phénomène tendrait à s’accélérer franchement. Le seul recours imaginé par les chercheurs qui se sont penchés sur le sujet serait de forer afin d’installer un système de vannage dans une éventuelle galerie… Une solution aussi coûteuse qu’incertaine, et uniquement court terme au vu de l’évolution climatique constatée.
Tous les ans, un lâcher d’eau à partir du lac Saint Point tente de limiter cet asséchement. Les responsables de l’association de pêche des truites du Trésor et du Saugeais reprochent néanmoins aux élus locaux d’avoir organisé la démarche trop tardivement cette année, ce qui l’aurait rendue aussi inutile qu’inefficace.
Simple polémique ou remarque fondée ? Toujours est-il que, sur place, le triste spectacle de milliers de poissons morts entourés de mouches laisse pantois… sans parler de l’odeur pestilentielle, largement renforcée par les températures caniculaires.
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