DIJON SE DOTERA D’UNE LÉGUMERIE EN 2030
Parmi les initiatives encourageantes : les légumeries. Elles se développent un peu partout en France pour proposer une alternative écologique et saine pour la restauration collective. En septembre 2019, la légumerie départementale des Ardennes était lancée, elle permet aujourd’hui de nourrir 1400 élèves. (https://www.lemediaa.com/ardennes-la-legumerie-departementale-pour-en-finir-avec-le-surgele/) En Ile de France en janvier 2020, la Coopérative Bio a […]
Parmi les initiatives encourageantes : les légumeries.
Elles se développent un peu partout en France pour proposer une alternative écologique et saine pour la restauration collective. En septembre 2019, la légumerie départementale des Ardennes était lancée, elle permet aujourd’hui de nourrir 1400 élèves. (https://www.lemediaa.com/ardennes-la-legumerie-departementale-pour-en-finir-avec-le-surgele/)
En Ile de France en janvier 2020, la Coopérative Bio a investi 3,8 millions d’euros pour construire son propre outil de transformation de légumes bio sur le site de l’Ecopôle de Sénart à Combs-la-Ville en créant la deuxième légumerie 100 % bio d’Ile de France après celle des Mureaux inaugurée en 2012 dans les Yvelines.
Le département de la Côte-d’Or, qui mène depuis plusieurs années une politique ambitieuse sur la préservation de l’environnement, entend lui aussi se doter d’une légumerie.
Chaque jour, des milliers de repas sont servis dans les services de restauration collective des communes de Dijon Métropole (écoles, mais aussi EHPAD, CHU, repas à domicile pour les seniors). “Jusqu’à présent, les établissements publics et privés de restauration intégraient déjà dans leurs menus des produits locaux, à petite échelle. Mais faute d’une structure capable de traiter de grandes quantités de légumes localement (les éplucher, les laver, les conditionner), les communes de Dijon Métropole achètent la plupart de leurs matières premières à des centrales d’achat, dont les produits n’ont pas de provenance locale.Pour pallier cela, Dijon métropole entend, à l’horizon 2030, se doter d’une grande légumerie. Elle constitue le chaînon manquant entre producteurs locaux de légumes et producteurs locaux de repas” explique la municipalité de Dijon.
En pratique, cette légumerie devra trier, transformer et conditionner les fruits et légumes en vrac de la production locale. Il seront ensuite utilisés par la cuisine centrale de Dijon qui fournit les restaurants municipaux et par les autres établissements de restauration collective de l’agglomération dijonnaise.
Le projet est porté par le groupe ID’EES 21, soutenu par la Ville de Dijon et Dijon Métropole, en lien avec la Chambre d’agriculture de Côte d’Or, la Région Bourgogne-Franche-Comté et le Département Côte d’Or.
Cette légumerie permettra l’accès à des produits frais, de qualité et de provenance locale au plus grand nombre, elle facilitera l’accès des maraîchers et producteurs locaux à la commande publique locale.Enfin, une telle structure permettra de réduire l’empreinte carbone liée aux transports des produits.
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