DIJON : UNE LETTRE DATANT DE 1856 RETROUVÉE DANS LA CHAPELLE SAINTE-CROIX DE JÉRUSALEM
“À sa grande surprise, ce feuillet, en très bon état de conservation, porte la date de 1856. Alors qu’il réalisait une saignée dans le mur de la chapelle pour y loger les réseaux électriques, Victorien Coille, de l’entreprise Dufraigne à Autun, ne s’attendait pas à trouver ce petit souvenir vieux de 165 ans. Pourtant la […]
“À sa grande surprise, ce feuillet, en très bon état de conservation, porte la date de 1856. Alors qu’il réalisait une saignée dans le mur de la chapelle pour y loger les réseaux électriques, Victorien Coille, de l’entreprise Dufraigne à Autun, ne s’attendait pas à trouver ce petit souvenir vieux de 165 ans. Pourtant la découverte de documents d’archives sur les chantiers de restauration n’est pas fréquente. Hors contexte de fouilles archéologiques, il est plus courant de mettre à jour des traces matérielles qui témoignent de l’histoire du bâtiment, des monnaies, des ossements voire des outils” explique la municipalité de Dijon.
Un document rare qui a été remis aux archives municipales de Dijon.
Le feuillet a été écrit et scellé entre les pierres par Nicolas Godard, un ouvrier-plâtrier travaillant sur le site de la Chapelle Sainte-Croix de Jérusalem. “Il semble en effet, que des travaux de maçonnerie, de charpente, de plâtrerie, de serrurerie et de ferblanterie soient menés dans la chapelle, dans les années 1855-1858. Ces travaux, menés sur le site de l’hôpital général de Dijon, sont probablement liés au percement du passage Berbisey qui doit permettre l’accès depuis la terrasse Berbisey jusqu’à la cour de Jérusalem, lieu d’implantation de la chapelle” précise les archives municipales de Dijon.
« Au moment où ces lettres sont écrites, la plus grande misère existe à Dijon » conclut la lettre de l’ouvrier qui nous rappelle, 165 ans après, le contexte social difficile de l’époque pour les plus modestes.
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