DOUBS : 17 JEUNES GUINÉENS A LA RUE FAUTE D’UN ACCORD ENTRE LA PRÉFECTURE ET LE DÉPARTEMENT
Dans le Doubs, ces dysfonctionnements entre la Préfecture et le département ont conduit à la situation actuelle de ces 17 jeunes. Raphael Krucien, conseiller Départemental du Doubs à Besançon interpelle les autorités « Une vingtaine de jeunes migrants, en fin de contrat « jeunes majeurs » sous le coup d’une OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) ont […]
Dans le Doubs, ces dysfonctionnements entre la Préfecture et le département ont conduit à la situation actuelle de ces 17 jeunes.
Raphael Krucien, conseiller Départemental du Doubs à Besançon interpelle les autorités « Une vingtaine de jeunes migrants, en fin de contrat « jeunes majeurs » sous le coup d’une OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) ont déposés un recours pour continuer de croire en un avenir meilleur. Le Doubs, sans prendre en compte ces recours et sans attendre leurs issues, va mettre à la rue ces jeunes. Tout l’investissement en formation et intégration des services et des associations est bafoué d’un coup, gaspillé. Je demande l’humanité pour ces jeunes : Notre devoir est de les héberger jusqu’à ce que les procédures soient allées au bout. Nous en avons les moyens, faisons-le ! » S’indigne l’élu.
Ces jeunes Guinéens qui ont déjà traversé de nombreuses difficultés sont très inquiets pour leur avenir et se retrouvent sans domicile fixe et avec une obligation de quitter le territoire. L’intersyndical CGT et CFDT, ainsi que les membres de l’association SolMiRé (solidarité migrants réfugiés Besançon) se sont donné rendez-vous devant le conseil départemental du Doubs de lundi 31 août pour dénoncer cette situation intenable pour ces 17 jeunes arrivés en France depuis plus de deux ans. « Ce sont des gens intégrés depuis des années, nous ne comprenons pas la décision du Département », proteste Noëlle de l’association SolMiRé, qui vient en aide aux migrants.
« Ce lundi 31 août 2020, nous avons été plusieurs dizaines de personnes à nous mobiliser pour le maintien de l’hébergement et de l’accompagnement d’une vingtaine de jeunes dans le Doubs. A une délégation reçue en début de matinée, le Conseil Départemental a refusé toute discussion en vue de proposer une solution à ces jeunes. Et pourtant, le Département a un excédent de 17 millions d’euros.
Il est particulièrement scandaleux de laisser ainsi à la rue une vingtaine de jeunes.
Nous appelons l’ensemble des organisations et des personnes révoltées par cette situation à écrire à la Présidente du Conseil Départemental » conclut l’association SolMiRé de Besançon.
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