ÉCONOMIE : LE GROUPE CHIMIREC VA S’INSTALLER À NANGIS
Dans le cadre du développement économique de la communauté de communes de la Brie nangissienne, le spécialiste de la collecte et du traitement des déchets spécifiques doit implanter un nouveau centre dans la zone industrielle de Nangis. À terme, près de 40 emplois pourraient être créés.
L’enquête publique au titre des installations classées pour la protection de l’environnement s’achève demain et doit déterminer si « l’exploitation d’une installation de collecte, de tri, de transit et de regroupement de déchets d’activités économiques » est compatible avec le site retenu.
Le groupe Chimirec, dont le siège social est à Dugny (Seine-Saint-Denis), a identifié Nangis comme emplacement stratégique pour son développement, au cœur de sa zone de chalandise et du réseau routier.
« La disponibilité de ces grands axes de communication permettra notamment d’éviter la traversée de zones densément peuplées tout en optimisant la collecte de produits chez les clients de la société. Par ailleurs, les terrains sollicités par la société Chimirec pour l’aménagement de son site secondaire sur la commune de Nangis ont été le siège d’activités économiques pendant de longues années. Le projet porté par la société Chimirec permettra donc la valorisation d’un site industriel inexploité », souligne la municipalité.
Une entreprise familiale
Créée en 1958 par Pierre Fixot, l’entreprise a été reprise en 1985 par son fils, Jean. Chimirec compte alors huit salariés.
Des opérations de croissance et une diversification des activités ont permis à l’entreprise, dont le capital est resté indépendant, d’ouvrir 35 sites en France et d’être présente à l’international (1.300 collaborateurs, un chiffre d’affaires estimé à 200 millions d’euros). Une quarantaine de personnes pourraient être recrutées, à terme, au centre d’exploitation de Nangis.
« Notre activité induit de la constance et de la rigueur, tant au niveau de la réglementation que dans les solutions proposées à nos clients. L’enjeu contemporain est de viabiliser cette grande chaîne du déchet, du tri jusqu’à la production de matière réutilisable ou d’énergie renouvelable », explique Jean Fixot dans les pages du magazine municipal.
Crédit photos: AzmanJaka – GettyImages.
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