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GRAND PRIX DE HONGRIE : FERRARI VOIT ROUGE

Dimanche 31 juillet avait lieu le dernier grand-prix de Formule de cette première partie de saison. Sur les terres hongroises du Hongaroring, ici-même où Esteban Ocon s’était imposé l’année dernière, les fans ont d’abord été surpris par la pole position de George Russel, sa première. Mais ce n’était là que le début d’un énième week-end de course mouvementé.

L’émotion de la première pole position de George Russel – la première de sa carrière mais aussi la première pour Mercedes cette saison – passée, tous les regards se sont portés d’abord sur la météo puis sur les Ferrari de Charles Leclerc et de Carlos Sainz.

Dimanche matin, lors de la course de F3, la pluie était bien présente mais celle-ci a disparue pour l’évènement principal de la journée : la course de F1. Celle-ci a aussi vu la pluie, dans les yeux des Tifosi – surnom donné aux fans de Ferrari – plutôt que tombant du ciel… La Mercedes de Russel a tenu une dizaine de tours face aux Ferrari de Sainz et Leclerc, parti deuxième et troisième, mais a finalement été dépassé par les 2 hommes en rouge.

Le dépassement de Leclerc, bien que très impressionnant, ne restera malheureusement pas dans les annales de Ferrari. Les tours défilaient et rien ne laissait présager le désastre qui se préparait en coulisses.

Le désastre Ferrari

Max Verstappen effectue son deuxième arrêt au 38ème tour et en ressort sixième. Ferrari commet alors l’erreur qu’il ne fallait surtout pas faire ! Arrêter Leclerc, alors premier et pas sur la même stratégie que Max, juste après et lui faire chausser des pneus durs. Sur une piste avec une température fraiche – les pneus durs fonctionnent mieux sur piste chaude –, et des Alpine ayant les mêmes pneus et n’étant pas dans le rythme… Une stratégie désespérante pour tous les tifosi.

Personne ne comprenant cette décision, pas même les grands patrons Ferrari si on croit les rumeurs disant qu’ils ont appelé Mattia Binotto – directeur de l’écurie Ferrari F1 Team – en plein grand prix…

Leclerc et ses pneus ne sont plus dans le rythme, impossible de résister au retour de pilotes plus rapides comme Verstappen, Hamilton ou Perez. Il termine à la sixième place d’un grand prix qu’il aurait dû gagner grâce à son talent, grâce à sa voiture et grâce à son équipe. Mais qu’il perd non pas à cause de son talent, ni de sa voiture mais à cause de son équipe.

Une situation d’autant plus frustrante qu’elle ne se produit pas pour la première fois et que les explications de Binotto laissent à désirer.

Comprendre et assumer ses erreurs

Quelque chose que tout le monde veut voir mais que Ferrari, surtout les stratégistes, semblent incapables de faire. En interview d’après course, Mattia Binotto tente de justifier le choix des pneumatiques durs de Leclerc par des réponses lunaires. Justifiant ce très mauvais résultat par un manque de rythme, ce qui est faux quand on constate les temps au tour de Leclerc.

Justifiant le passage aux durs car marchant après 10 tours, ce qui ne n’est pas vérifié non plus. Rien ne semble aller sur le plan humain chez Ferrari. Comment apprendre d’une erreur s’il y a une incapacité générale à reconnaitre celle-ci ?

Personne n’a la réponse à cette question. Cependant, les grands patrons de chez Ferrari semblent vouloir voir les choses changer pour la deuxième partie de saison. Faire retomber la faute de cette erreur (et des précédentes) sur une, deux ou trois personnes n’est pas la solution. Certaines têtes vont néanmoins sauter. Le suspens de cet été reste sur l’identité de ces têtes et surtout des prochaines qui vont être récupérées, et comment améliorer la situation pour que Ferrari soit Ferrari.

Alexandre Herlin, étudiant et contributeur.

Crédit photos: Filed Image- Shutterstock.

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