MARTINIQUE : UNE TONNE DE « COKE » SAISIE PAR LES DOUANES SUR DEUX VOILIERS

Cela s’est passé en mer et de nuit. Un bâtiment garde-côte des douanes a repéré deux voiliers de plaisance se faufilant discrètement au large. Il les arraisonnés afin de les contrôler. Les deux navires ont été conduits à la marina du Marin. Prévenus de leur arrivée, les gendarmes les attendaient, de façon à assurer la sécurité des opérations.

Les douaniers ont alors fouillé les voiliers de fond en comble et, donc, saisi cette impressionnante quantité de drogue. Les personnes à bord, présumés trafiquants, ont été interpellés. Sous forte escorte de la gendarmerie, ils ont été emmenés, ainsi que leur « marchandise », pour être remis à l’antenne de l’OFAST (Office antistupéfiants) de Martinique.

Pour l’heure, on ne sait rien de plus sur les bateaux interceptés et leur équipage. Ni les douanes, ni la police ou la justice n’ont communiqué à ce sujet. On peut penser qu’ils ont repéré les voiliers en question du fait de leur comportement différent des plaisanciers normaux.

Maintenant, il s’agit pour l’OFAST de remonter la piste, par le biais de la coopération internationale entre services de lutte contre la drogue.

Afin de se servir au mieux des éléments dont ils disposent, ils doivent évidemment les garder confidentiels, dans l’espoir de bénéficier de l’effet surprise pour identifier et localiser les organisateurs et les destinataires de ce convoyage.

Traque sans fin

L’OFAST et les douanes ne chôment pas dans la traque sans fin des narcotrafiquants. En décembre dernier, ils avaient réalisé une prise record d’1,4 tonne de coke, dissimulée dans plusieurs caches à Fort-de-France et Case-Pilote, et arrêté 6 personnes. Leur surveillance et les prises consécutives s’étendent à la navigation au large des îles. La marine nationale leur apporte son précieux concours.

Depuis juin dernier, ce sont plus de 5 tonnes de cocaïne qui ont été ainsi retirées du marché. Ceci illustre une fois de plus le rôle joué par les Antilles et la Guyane, idéalement situées entre les pays de production latino-américains et les acheteurs en Europe.

Crédit photos: Paralaxis – GettyImages.