Nos régions
Carte de la France - Grand-Est
Carte de la France - Bourgogne-Franche-Comté
Carte de la France - Île-de-France
Carte de la France - Occitanie
Carte de la France - Haut-de-France
Plus

TARN-ET-GARONNE : HARKIS MORTS POUR LA FRANCE : UNE HISTOIRE OUBLIÉE

« Cette journée a été instituée, par le décret du 31 mars 2003, en reconnaissance des sacrifices consentis du fait de leur engagement au service de la France lors de la guerre d’Algérie » précise le communiqué. « Les harkis étaient ces supplétifs de l’armée française qui avaient choisi de se battre avec elle contre les nationalistes algériens. […]

« Cette journée a été instituée, par le décret du 31 mars 2003, en reconnaissance des sacrifices consentis du fait de leur engagement au service de la France lors de la guerre d’Algérie » précise le communiqué.

« Les harkis étaient ces supplétifs de l’armée française qui avaient choisi de se battre avec elle contre les nationalistes algériens. A la fin de la guerre, la France les a abandonnés. En Algérie, ils furent l’objet de massacres, les familles des combattants n’étant pas épargnées. Ceux qui avaient gagné la France furent traités en parias, abandonnés dans des sortes de camps d’internement, sans le moindre soutien économique ou social. Ils ont été marginalisés, frappés d’ostracisme, victimes du racisme, comme si la France les reniait, en avait honte, après les avoir utilisés » résumait un édito du Monde de février 2001. Depuis le travail de mémoire sur l’histoire des Harkis n’a pas vraiment avancé.
 
 Selon les statistiques officielles, le nombre total des rapatriés d’Algérie s’élevait, en septembre 1962, à 596 884 personnes, Plus de 100 000 harkis sont morts en neuf mois d’après un rapport interne de 1962. La cérémonie d’hommage s’est achevée par un dépôt de gerbes.

Elle s’inscrit dans un devoir de mémoire plus que nécessaire pour ne plus occulter cette partie de notre histoire commune de France encore méconnue notamment parce qu’elle n’est pas au programme scolaire. Certains auteurs racontent cette histoire méconnue comme Saïd Ferdi dans « Un enfant dans la guerre ».

Livre hommage de Said Ferdi aux éditions Point Virgule @DR

En 1958, un garçon de treize ans marche sur le chemin de l’école, autour de lui, le petit village des Aurès qui est son seul univers. Mais ce matin-là, le petit Saïd Ferdi n’arrivera pas à l’école. Arrêté par les soldats français, il est emmené à la caserne et torturé… il n’a rien à dire, mais deux de ses frères aînés sont au maquis. D’un seul coup, pour Saïd, tout a basculé dans l’horreur, après il y aura pire, on l’enrôlera dans l’armée française, il servira d’appât, de mouchard, une sale besogne dont il ne se remettra jamais. En 1962, l’armée française le ramènera en France. Il deviendra harki malgré lui.

Vous souhaitez vous exprimer sur un sujet ?

Comment devenir contributeur

Sur le même sujet

OISE

LINDA DE SUZA AVAIT TROUVÉ REFUGE PENDANT PRÈS DE 30 ANS À SAINT-AUBIN-EN-BRAY

CULTURE

La chanteuse, venue du Portugal avec sa « valise en carton », vient de nous quitter à 74 ans. Après l’immense succès connu dans les années 80, elle avait déniché à Saint-Aubin-en-Bray, à l’ouest de Beauvais, sa maison, où trouver la paix en dépit de la célébrité, ses tourments et ses déboires. Elle y a vécu jusqu’en 2017, nouant avec les villageois des relations simples et chaleureuses.