« IL FAUT PARTIR DE CE QUI MARCHE » : VISITE DE JEAN CASTEX A BESANÇON
Le gouvernement s’est déplacé en grande pompe ce jeudi à Besançon. Pour accompagner le nouveau Premier Ministre, il y avait pas moins de trois ministres, puisque Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education Nationale, Elisabeth Borne, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion et Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation […]
Le gouvernement s’est déplacé en grande pompe ce jeudi à Besançon. Pour accompagner le nouveau Premier Ministre, il y avait pas moins de trois ministres, puisque Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education Nationale, Elisabeth Borne, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion et Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation étaient également du voyage en Franche-Comté.
C’est donc très entouré que le successeur d’Édouard Philippe a détaillé le lancement du Plan Jeunesse du gouvernement, annoncé par Emmanuel Macron lors de ses dernières interventions. En avançant « 1 jeune, 1 solution », Jean Castex a promis de « mettre le paquet », c’est-à-dire près de 6,5 milliards d’euros venant s’ajouter aux 3,5 milliards habituellement dépensés sur le sujet de la formation des jeunes.
Au cœur du dispositif, l’apprentissage. C’est d’ailleurs après une visite au Centre de Formation des Apprentis de l’Industrie et un passage dans une entreprise du secteur que le Premier Ministre a prononcé son discours. Discours qui fut l’occasion pour lui de souligner que Besançon n’avait pas été choisie par hasard, et que « si l’industrie ne va pas bien, il y a ici des choses qui marchent », rappelant le partenariat fructueux et réussi entre l’État et la Région en matière de formation professionnelle. Et de compléter « Partir de ce qui marche et écouter les acteurs de terrain, voilà notre credo ».
Comme souvent en politique, malgré l’importance de l’annonce, c’est un petit bout de phrase qui aura retenu l’attention des médias et des spectateurs présents. Un brin malicieux et conscient que l’humour est un parfait moyen de faire passer les messages, le Premier Ministre a adressé une petite boutade à Jean-Michel Blanquer. « Je parle sous le contrôle du ministre de l’Éducation Nationale, d’autant qu’il a été très généreux en matière de baccalauréat cette année ». Même avec le doux accent du Gers, la pique a certainement été reçue comme telle par l’intéressé, sous le feu des critiques depuis que le taux de réussite de ce bac 2020 si particulier a battu tous les records. Impossible de lire une quelconque réaction sur le visage du ministre visé derrière le masque de circonstance, pas certain néanmoins qu’elle fut souriante.
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