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LA 7e VAGUE DE COVID TOUCHE DUREMENT LA SEINE-ET-MARNE

La Seine-et-Marne fait partie des 10 départements les plus touchés par le rebond de l’épidémie, tout comme les départements d’Ile-de-France. La situation inquiète les responsables des hôpitaux, où les patients affluent et où le personnel pourrait bientôt manquer.

La région parisienne, celle de Toulouse (Haute-Garonne) et celle de Nantes (Loire-Atlantique) sont les zones les plus affectées par cette nouvelle vague épidémique, propulsée par les deux sous-variants d’Omicron. En Seine-et-Marne, ce lundi, le taux d’incidence, c’est-à-dire le nombre hebdomadaire de nouveaux cas pour 100 000 habitants, atteignait 1 012. C’est un niveau que l’on n’avait plus connu depuis environ 6 mois.

En conséquence, le nombre de patients hospitalisés augmente progressivement. Selon le site CovidTracker, qui collecte ce genre de données, début juillet, on comptait plus de 300 malades du covid dans les différents hôpitaux du département. Et 40 d’entre eux étaient en réanimation.

Ce dernier chiffre n’est pas anodin : il signifie que la moitié des lits disponibles dans ces services des hôpitaux de Seine-et-Marne étaient déjà occupés. Ceci explique pourquoi les autorités se montrent soucieuses et vigilantes. Même au creux de la vague, l’accueil des patients Covid n’a jamais cessé, mais depuis une dizaine de jours la progression est fulgurante. Un directeur d’hôpital, interviewé par la République de Seine-et-Marne l’évalue « entre 40 et 45 % ». 

Des affections moins graves et des séjours plus courts

Une autre observation tend cependant à rasséréner les responsables médicaux. La proportion des nouveaux patients qui nécessitent d’être hospitalisés demeure assez faible, en nette diminution par rapport à l’an dernier. De même ceux qui doivent passer en réanimation est inférieure à ce qu’elle était auparavant. 

Il semble que ce soit dû au grand nombre de personnes vaccinées. On sait que le vaccin évite la plupart du temps à ceux qui l’ont reçu les formes graves du Covid et toutes leurs complications. Ce qui a aussi pour effet de limiter la durée des séjours à l’hôpital et donc d’éloigner la perspective, que redoutent avant tout les autorités, d’un engorgement des services hospitaliers.      

Le personnel sous tension 

Mais ce risque est loin d’avoir disparu. Les soignants sont en effet eux aussi affectés par cette 7ème vague du Covid. Certains sont de ce fait indisponibles, confinés, voire sous traitement. Dans le même temps, une partie du personnel hospitalier s’apprête à partir en congés ou y est déjà. Des services clés vont donc se retrouver en sous-effectifs.

La mise à disposition d’agents d’autres services permet de surmonter temporairement la difficulté, mais il ne faudrait pas que le nombre de patients augmente plus vite. C’est aussi pour ça que les autorités sanitaires multiplient les recommandations qui visent à renouer avec les fameux gestes barrières, un peu oubliés depuis quelques mois, notamment le port du masque dans les transports en commun ou dans les espaces clos.      

Crédit photos: Wildpixel – GettyImages.

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