LA CHASSE RESTREINTE DANS PLUSIEURS COMMUNES DE L’OISE
La découverte d’un foyer d’influenza aviaire au parc animalier du Marais en fin de semaine dernière a contraint la préfecture de l’Oise à prendre des mesures de restrictions dans plusieurs communes du département. La chasse aux gibiers d’eau et aux gibiers à plumes est interdite dans un périmètre comprenant Longueil-Sainte-Marie et réglementée aux alentours.
Le 30 septembre dernier, la préfecture de l’Oise confirmait la présence d’un foyer de grippe aviaire dans une exploitation agricole de Longueil-Sainte-Marie, obligeant les autorités sanitaires à prendre des mesures draconiennes pour éviter tous risques de propagation.
Par conséquence, entre 2.000 et 2.500 volatiles de différentes espèces ont du être abattus. Deux arrêtés préfectoraux ont immédiatement été pris pour délimiter deux zones de réglementation.
« L’une dans un rayon de trois kilomètres autour du foyer, l’autre dans un rayon compris entre trois et dix kilomètres autour du foyer. »
À l’intérieur de ces deux périmètres, la préfecture de l’Oise a interdit, notamment, « les mouvements et ventes d’oiseaux ou de volailles » ainsi que « l’introduction dans le milieu naturel de gibier à plumes » et le « transport des appelants pour la chasse au gibier d’eau ».
La chasse au gibier à plumes a, par ailleurs, été suspendue durant trois semaines dans un rayon de trois kilomètres.
Près de 50 communes concernées
Cette interdiction totale s’applique sur le territoire de sept communes comme Longueil-Sainte-Marie, Verberie et Lacroix Saint-Ouen. Les chasseurs devront ainsi prendre leur mal en patience pendant trois week-ends. À l’intérieur du second périmètre qui comprend notamment Compiègne, Pont-Sainte-Maxence, Estrées-Saint-Denis ou encore Venette, une zone de surveillance a été définie dans laquelle sont interdits le lâcher de gibier à plumes et le transport des appelants.
« La mobilisation doit être collective : tous les propriétaires de volatiles, qu’ils soient exploitants agricoles, chasseurs ou simples particuliers sont concernés. Afin d’endiguer la diffusion du virus, les mesures de biosécurité doivent être strictement respectées pour éviter la contamination des élevages et des basses-cours par des oiseaux sauvages ou d’autres volatiles domestiques. »
Crédit photos: ksuksa – AdobeStock.
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