LA SEINE-ET-MARNE ÉTEND SON RÉSEAU DE CHALEUR
Dans les quartiers de Noisiel et de Champs-sur-Marne, les travaux de construction du nouveau réseau de chaleur ont été lancés. Le Département mise depuis plusieurs années sur la géothermie, disposant d’une ressource énergétique importante dans la nappe souterraine du Dogger. Dans les quartiers du Luzard et du Front populaire à Noisiel ainsi que dans celui […]
Dans les quartiers de Noisiel et de Champs-sur-Marne, les travaux de construction du nouveau réseau de chaleur ont été lancés. Le Département mise depuis plusieurs années sur la géothermie, disposant d’une ressource énergétique importante dans la nappe souterraine du Dogger.
Dans les quartiers du Luzard et du Front populaire à Noisiel ainsi que dans celui du Bois de Grâce à Champs-sur-Marne, la mise en place des premiers tronçons a déjà été effectuée par la société GéoMarne. A terme, ce nouveau réseau de chaleur d’une longueur de 19 kilomètres alimentera en chauffage et en eau chaude sanitaire l’équivalent de 10.000 logements dans ces deux communes. Alimenté par une centrale géothermique installé à la cité Descartes, à Champs-sur-Marne, il va permettre une diminution de 25.000 tonnes de CO2 par an. En effet, grâce à cette installation géothermique, 82 % de la chaleur proviendra d’une énergie renouvelable, puisée à 1.900 mètres de profondeur, dans la nappe souterraine de la Dogger. La mise en service est prévue pour la fin de l’année prochaine.
Chelles, en précurseur
Il y a plus de trente ans, la commune de Chelles faisait figure de pionnière dans ce domaine. Un réseau de géothermie de près de 13 kilomètres de longueur et de 79 sous-stations alimente annuellement l’équivalent de 9.500 logements dans la ville seine-et-marnaise. Grâce à la source géothermale du Dogger, Chelles dispose de sa propre centrale et de son unité de cogénération. Elle a, par ailleurs, été la première ville en France à expérimenter la pile à combustible. En 2009, les municipalités de Lognes et de Torcy ont également opté pour le déploiement d’un réseau de chauffage urbain alimenté par une centrale géothermique, remplaçant la chaufferie à gaz. Son extension vers le quartier de l’Arche Guédon a été réalisée en 2017. Avec ses 14 kilomètres, il alimente plusieurs équipements publics et l’équivalent de 6.000 logements.
Vous souhaitez vous exprimer sur un sujet ?