LA SEINE-ET-MARNE REND HOMMAGE À SAMUEL PATY
Depuis vendredi soir, la France est en deuil. À Conflans-Saint-Honorine, l’assassinat de Samuel Paty, décapité par un ressortissant tchétchène radicalisé, pour avoir présenté à ses élèves des caricatures de Mahomet lors d’un cours sur la liberté d’expression, a provoqué une vague d’émotion dans tout le pays. Entre sidération et colère, des rassemblements spontanés se sont […]
Depuis vendredi soir, la France est en deuil. À Conflans-Saint-Honorine, l’assassinat de Samuel Paty, décapité par un ressortissant tchétchène radicalisé, pour avoir présenté à ses élèves des caricatures de Mahomet lors d’un cours sur la liberté d’expression, a provoqué une vague d’émotion dans tout le pays. Entre sidération et colère, des rassemblements spontanés se sont organisés dès samedi. Plusieurs milliers de personnes se sont réunis place de la République à Paris pour rendre hommage à l’enseignant francilien et rappeler leur attachement à la laïcité face à l’obscurantisme islamiste.
Dans le même temps, devant le collège Jacques-Prévert à Lorrez-le-Bocage-Préau, dans le sud de la Seine-et-Marne, le rassemblement des enseignants et des anciens élèves avait une émotion particulière puisque certains sont venus pleurer un ancien collègue et d’autres leur professeur. Pendant sept ans, Samuel Paty avait enseigné l’histoire et la géographie dans l’établissement et effectué des remplacements dans plusieurs collèges du département.
À Melun, lundi à 14h30, Louis Vogel, le maire, entouré des élus et des habitants, a observé une minute de silence en la mémoire de l’enseignant lâchement assassiné. Même chose à Fontainebleau en fin d’après-midi et dans de nombreuses communes de Seine-et-Marne.
« Face à l’horreur de la décapitation d’un enseignant, il est plus que jamais essentiel de défendre les valeurs de la République, de la liberté d’expression et de la transmission du savoir », a rappelé le conseil départemental de Seine-et-Marne sur son site internet. « Je m’incline devant la mémoire de ce professeur sauvagement assassiné. Je pense à sa famille, à ses collègues, à ses élèves.
Dans une rue de France, une parcelle de la République est tombée face à la barbarie et l’obscurantisme Faisons bloc pour défendre nos valeurs républicaines », avait tweeté, samedi, le président du Département, Patrick Septiers.
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