LA SEINE-ET-MARNE SE PRÉPARE AU COUVRE-FEU
Il y a ceux qui font contre mauvaise fortune bon cœur et ceux, notamment les usagers des transports en commun, qui se demandent comment ils vont s’organiser. Le président du conseil départemental semble faire partie de la première catégorie. « Le principe de précaution a joué à plein. Je pense que certains territoires de Seine-et-Marne étaient […]
Il y a ceux qui font contre mauvaise fortune bon cœur et ceux, notamment les usagers des transports en commun, qui se demandent comment ils vont s’organiser. Le président du conseil départemental semble faire partie de la première catégorie. « Le principe de précaution a joué à plein. Je pense que certains territoires de Seine-et-Marne étaient beaucoup moins touchés, en particulier la partie Sud et la partie Est », a réagi Patrick Septiers, tôt ce matin, sur la radio Oxygène.
« On va essayé de vivre cette période le moins difficilement possible en ayant encore des acteurs économiques qui peuvent se battre pour assurer la croissance de notre pays. »
Le premier secrétaire du Parti socialiste et député de la 11e circonscription de Seine-et-Marne a regretté, quant à lui, « l’impréparation du Gouvernement » et dénoncé le manque de moyen dans les hôpitaux. « Un couvre-feu est annoncé. Il peut être une partie de la solution. Mais comment comprendre que rien ne soit prévu pour encourager le télétravail alors que les contaminations sont plus nombreuses au travail et les transports que dans la sphère privée ? »
Vent de bout contre le couvre-feu, les restaurateurs et les cafetiers des zones concernées qui par l’intermédiaire de leur syndicat interprofessionnel, ont réagi dès la fin de l’allocution présidentielle. « Si notre volonté est partagée avec le Gouvernement d’endiguer l’épidémie, force est de constater que cette décision équivaut à une refermeture de nos établissements et est lourde de conséquences pour le secteur de l’hôtellerie-cafés-restauration (HCR), déjà durement frappé par cette crise. Alors que les restaurateurs subissent déjà des pertes importantes d’activité en raison des restrictions de leurs capacités accueil et d’un protocole sanitaire renforcé, cette nouvelle contrainte horaire qui condamne le service du soir a pour conséquence pure et simple d’obliger nos restaurants à fermer », a regretté l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih).
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