LA VILLE DE BESANÇON DÉVELOPPE LES ÉNERGIES RENOUVELABLES À L’ÉCOLE JULES FERRY
« Les élèves, leurs enseignants et les agents de la ville de l’école sont chauffés grâce à une chaufferie-bois qui a remplacé l’une des 2 chaudières gaz existantes (la deuxième étant conservée en appoint et secours). Des travaux d’isolation vont également être réalisés sur les huisseries et sur la toiture cet été. Ils sont éclairés […]
« Les élèves, leurs enseignants et les agents de la ville de l’école sont chauffés grâce à une chaufferie-bois qui a remplacé l’une des 2 chaudières gaz existantes (la deuxième étant conservée en appoint et secours). Des travaux d’isolation vont également être réalisés sur les huisseries et sur la toiture cet été. Ils sont éclairés grâce à une électricité renouvelable. 50 % est produite et consommée sur place par des panneaux photovoltaïques » explique la municipalité de Besançon.
Le reste des besoins est fourni par une coopérative citoyenne et solidaire dont la production d’électricité est issue de l’Est de la France.
La municipalité entend aussi développer la ressource bois : renouvelable et de proximité. Les plaquettes de bois qui alimenteront la chaudière sont issues des productions régionales, les plaquettes forestières viennent en partie des forêts communales, exploitées dans le cadre d’une démarche de gestion durable.
Le choix du bois-énergie a été fait pour des questions économiques. L’économie en gaz réalisée équivaut à la consommation en gaz de 20 logements dans un bâtiment en chauffage collectif.
Enfin, le choix du bois permet un bilan neutre sur le réchauffement climatique : « le CO2 émis lors de la combustion du bois participe au cycle de la croissance végétale et à la production de bois » détaille la mairie de Besançon.
Pour l’électricité solaire, cela permet une autoconsommation à l’école et une réinjection du surplus sur le réseau pendant l’été où le besoin est faible et la production maximale.
« C’est une ressource propre et inépuisable, et donc un moyen efficace pour lutter contre le réchauffement climatique. Le FEDER finance à 50 % la chaufferie bois soit 38% de financement sur l’ensemble du projet, donc 62% d’autofinancement de la Ville » conclut la mairie.
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