L’AISNE SOUHAITE UNE RECENTRALISATION DU RSA
Les élus souhaitent expérimenter, par ailleurs, une recentralisation de cette aide. Les 13 et 14 décembre prochains, les conseillers départementaux vont avoir à se prononcer sur le vote le budget. Après une année singulière, placée sous le signe de la Covid-19, de nombreuses incertitudes demeurent. Entre paupérisation du territoire et relance économique, il est difficile […]
Les élus souhaitent expérimenter, par ailleurs, une recentralisation de cette aide.
Les 13 et 14 décembre prochains, les conseillers départementaux vont avoir à se prononcer sur le vote le budget. Après une année singulière, placée sous le signe de la Covid-19, de nombreuses incertitudes demeurent. Entre paupérisation du territoire et relance économique, il est difficile pour la collectivité territoriale de faire des projections sur l’avenir. « Nous naviguons à vue mais nos efforts permettent de trouver l’équilibre entre une politique sociale forte et un niveau d’investissement élevé, en maintenant toutes nos politiques non obligatoires, en soutien aux jeunes, aux associations et à nos partenaires », souligne Nicolas Fricoteaux, le président du Conseil départemental de l’Aisne.
Le poids du RSA dont le nombre d’allocataires ne cesse d’augmenter plombe lourdement les finances d’un département qui peine à retrouver un second souffle, d’autant qu’il s’ajoute à celui des autres allocations individuelles de solidarité telle la Prestation de compensation du handicap (PCH) ou l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA). Ainsi, le conseil départemental de l’Aisne souhaite ouvrir la discussion avec l’État sur la recentralisation du financement de cette allocation, « dans la foulée de l’expérimentation souhaitée en Seine-Saint-Denis ».
« C’est possiblement le moyen de réparer une grande injustice, surtout pour les départements pauvres comme le nôtre, l’injustice de devoir financer avec nos propres moyens plus de la moitié du coût du RSA, qui relève de la solidarité nationale, soit près de 50 millions d’euros qui ne sont pas compensés », explique Nicolas Fricoteaux. Un transfert de charges qui permettrait de redonner un peu d’air au département picard.
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