L’AUBE RELÈVE 225 KM DE RD À 90 KM/h
Pour ou contre le relèvement de la vitesse maximale autorisée à 90 km/h (au lieu de 80 km/h) sur les routes départementales ? Le Conseil départemental de l’Aube a tranché en conciliant deux objectifs. Afin de faciliter les déplacements des Aubois sur les axes essentiels tout en préservant la sécurité routière, il a décidé de relever […]
Pour ou contre le relèvement de la vitesse maximale autorisée à 90 km/h (au lieu de 80 km/h) sur les routes départementales ? Le Conseil départemental de l’Aube a tranché en conciliant deux objectifs. Afin de faciliter les déplacements des Aubois sur les axes essentiels tout en préservant la sécurité routière, il a décidé de relever la vitesse maximale sur 5 % du réseau départemental. Le 1er janvier prochain, seront ainsi concernés par cette mesure 225 kilomètres de routes départementales, soit les axes supportant 25 % du trafic sur le réseau départemental, sur les RD 619, RD 677, RD 960, RD 400, RD 610, RD 660. Le coût de l’opération s’élève à 45 000 euros, entièrement financés par le Département.
Cette décision a été prise suite à une étude approfondie du réseau routier aubois, comptant 4 500 kilomètres, réalisée par la Direction des routes, un service du Département. Les critères liés à l’infrastructure routière, mais également l’accidentologie ou encore la prise en compte de nombreuses traversées d’agglomérations ont pesé dans la balance. C’est pourquoi, même si 375 kilomètres de RD auraient pu prétendre à un relèvement de la vitesse sur des critères (liés à l’infrastructure routière et à ses aménagements) permettant de garantir un niveau de sécurité suffisant, 150 km en ont été exclus.
Sur ces 150 km exclus de la mesure, 115 km l’ont été au cause du taux d’accidents dont le risque d’y être tué ou blessé – alors même qu’il est trois fois plus faible dans l’Aube qu’au niveau national – est 40 % plus élevé qu’au niveau national. L’autre critère retenu est le taux de tués, évalué à 11 tués par milliard de kilomètres parcourus sur les routes départementales. À noter que ce taux est inférieur à la moyenne nationale de 11,3. Enfin, les 35 kilomètres exclus restants l’ont été afin d’harmoniser la continuité et la cohérence des itinéraires ou lorsque les RD sont traversées par de nombreuses agglomérations.
Vous souhaitez vous exprimer sur un sujet ?