LE BEAUVAISIS PLANCHE SUR SON PROJET ALIMENTAIRE TERRITORIAL
Il y a trois ans, la communauté d’agglomération du Beauvaisis (Cab) esquissait les contours du projet, lors de l’élaboration de son Contrat de relance de transition écologique (CRTE). Reconnue par le ministère de l’Agriculture comme territoire de projet alimentaire en émergence, la collectivité territoriale poursuit ses travaux de concertation et de diagnostic.
Relocaliser l’agriculture et l’alimentation dans les territoires en soutenant l’installation d’agriculteurs, les circuits courts ou les produits locaux dans les cantines tels sont les objectifs poursuivis par la « loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt » adoptée en 2014, qui encourage les collectivités territoriales à imaginer des Projet alimentaires territoriaux (PAT).
Depuis un an, la communauté d’agglomération du Beauvaisis (Cab) travaille à la définition, localement, de ce vaste programme en menant une concertation auprès de différents acteurs économiques.
« Un diagnostic agricole et alimentaire est en cours d’élaboration afin de mieux connaître le territoire de l’agglomération du Beauvaisis et d’identifier les actions les plus pertinentes à engager. Agriculteurs, transformateurs alimentaires, restaurateurs, commerçants et habitants sont actuellement questionnés », précise-t-on du côté de la ville-préfecture de l’Oise.
À l’issue de cette étape, un plan d’actions opérationnel devrait être mis en place.
Habitudes de consommation
Jusqu’au 30 octobre, une enquête sur les habitudes de consommation alimentaire est disponible sur le site communautaire afin de mieux cerner les attentes des habitants du territoire. Lieux d’achat, importance des labels de qualité, budget consacré à l’agriculture biologique, restauration scolaire, plus d’une vingtaine de sujets sont abordés.
Comptant 49 restaurants scolaires dont 16 dans la seule ville de Beauvais – soit près de 5.700 repas servis quotidiennement -, la communauté d’agglomération a fait de cette question l’un de ses axes prioritaires de son futur PAT.
« Une production de repas locale permettrait d’utiliser plus de produits locaux, d’évoluer vers une restauration plus durable (utilisant par exemple moins de plastique) et de développer les pratiques agroécologiques sur le territoire, et notamment l’agriculture biologique, des ambitions en cohérence avec le projet CRTE », soulignait-elle en début d’année.
Crédit photos: Pgiam – GettyImages.
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