LE CONSERVATOIRE NATIONAL DE LA PRESSE À CLAIRVAUX ?
Le site de l’Abbaye de Clairvaux est candidat pour la création d’un nouveau centre de conservation pour les collections de la Bibliothèque nationale de France (BnF) – et en particulier celles dédiées à la presse. Cette candidature a été déposée par la Région Grand Est, les Départements de l’Aube et de la Haute-Marne en collaboration […]
Le site de l’Abbaye de Clairvaux est candidat pour la création d’un nouveau centre de conservation pour les collections de la Bibliothèque nationale de France (BnF) – et en particulier celles dédiées à la presse. Cette candidature a été déposée par la Région Grand Est, les Départements de l’Aube et de la Haute-Marne en collaboration avec l’association Renaissance de Clairvaux. Et avec le soutien des communautés d’agglomération de Chaumont et Troyes et de la communauté de communes de Bar-sur-Aube.
Le vaste domaine de l’Abbaye de Clairvaux possède une surface disponible permettant à la BnF d’y disposer de plus de 40 000 m² de terrain, pour y construire un bâtiment de 15 000 m² au sol. Situé dans un environnement naturel de qualité, il est en outre sécurisé, purgé de tout risque industriel ou environnemental. Sa localisation est également un atout car il est aisément relié à Paris : à moins de 2 h 10 de trajet par autoroute et à 15 minutes de la gare de Bar-sur Aube, qui est à 2 heures de Paris-gare de l’Est…
Le projet bénéficiera d’un engagement fort des collectivités territoriales. La Région Grand Est et le Département de l’Aube, avec l’appui du Feder, sont ainsi susceptibles de contribuer à hauteur de 33 % du coût de l’investissement pour le pôle de conservation, un projet estimé à 70 millions d’euros qui pourrait entraîner la création d’une centaine d’emplois sur place.
La BnF à Clairvaux, c’est un projet d’installation qui a du sens : la grande abbaye de Saint Bernard ne fut-elle pas l’un des plus grands centres de production et de conservation de manuscrits médiévaux du XIIe siècle ? D’autre part, la fermeture programmée de la maison centrale de Clairvaux, un établissement pénitentiaire accueillant des détenus longue peine, oblige les pouvoirs publics à étudier une reconversion du site. Si le site aubois venait à être retenu, toutes les archives de collection de presse de la BnF, soit 247 000 titres dont le plus ancien, La gazette de Théophile Renaudot (1631), seraient conservées à Clairvaux.
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