« LE PRÉSIDENT A PRIVILÉGIÉ LA REPRISE SCOLAIRE, EN CETTE PÉRIODE DE FORTE CIRCULATION DE LA COVID-19, POUR FAVORISER LE TRAVAIL DES PARENTS » BÉATRIZ MALLEVILLE
« Les parents vivent une période déstabilisante et ils expriment un sentiment de lassitude. Dans un contexte de second confinement, où on mesure tous la gravité de la situation sanitaire, certains parents expriment leur inquiétude face à l’absence de mise en place de nouvelles mesures sanitaires dans les établissements au regard du protocole sanitaire renforcé et […]
« Les parents vivent une période déstabilisante et ils expriment un sentiment de lassitude. Dans un contexte de second confinement, où on mesure tous la gravité de la situation sanitaire, certains parents expriment leur inquiétude face à l’absence de mise en place de nouvelles mesures sanitaires dans les établissements au regard du protocole sanitaire renforcé et les difficultés rencontrées notamment dans les lycées. Le président a privilégié la reprise scolaire, en cette période de forte circulation de la COVID 19, pour favoriser le travail des parents et éviter les difficultés rencontrées par les familles lors de la mise en place de l’école à la maison. Les conditions d’accueil dans les établissements doivent limiter les risques de contaminations » explique Béatriz Malleville, présidente FCPE pour l’Académie de Toulouse.
Les fédérations de parents d’élèves et les syndicats d’enseignants demandent de meilleures conditions d’accueil et dénonce un protocole sanitaire « impossible » à appliquer faute de moyens.
« Il faut favoriser la distance physique entre élèves, la FCPE et les organisations syndicales d’enseignants considèrent que la situation actuelle nécessite la présence massive de personnels supplémentaires dans les établissements scolaires afin diminuer le nombre d’élèves par classe. Il est aussi nécessaire de solliciter les collectivités afin de disposer de tiers-lieux pour accueillir des groupes classes.
Nous appelons aussi à la bonne utilisation du masque par les élèves, la FCPE considère que les orientations des professionnels de la santé doivent être suivies pour mieux les protéger » explique la FCPE qui demande que les masques soient pris en charge par le Ministère de l’Education Nationale ou les collectivités territoriales afin d’éviter les inégalités et les carences pour les élèves.
Pour favoriser la limitation des brassages entre élèves, la FCPE propose aux représentants de parents d’échanger avec les communautés éducatives des établissements afin de « participer aux organisations à mettre en place « .
Enfin, afin de favoriser le nettoyage et la désinfection des locaux. La FCPE alerte » sur le manque de personnel dans les établissements ».
Le dernier point qui reste sans réponse de la part du gouvernement est la situation des enfants vulnérables ou avec des parents vulnérables. « Il est nécessaire de traiter les situations particulières de sorte de privilégier la santé » exige la FCPE or aucune organisation n’est prévue pour les enfants de parents vulnérables.
Par exemple, dans certaines circonscriptions comme celle de Versailles faute de directives officielles claires on demande aux enfants vulnérables ou ayant des parents vulnérables de continuer à aller à l’école et on rassure les parents en évoquant les gestes barrières et le port du masque. Dans l’Académie de Toulouse, aucune directive précise non plus » on incite les parents à envoyer les enfants à l’école ou à les déscolariser et s’inscrire au CNED mais là encore ce n’est pas la solution puisqu »il n’y aura plus de contact avec les camarades » déplore Beatriz Malleville.
Un manque d’organisation et de directives de la part de l’Education Nationale qui ne fait que renforcer le sentiment d’inquiétude des parents d’élèves et des enseignants qui étaient en grève ce jeudi 6 novembre pour dénoncer notamment l' »impossibilité » d’application du protocole sanitaire dans les écoles.
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