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LE RÉVEIL DU COQ GAULOIS… DANS L’AUBE

Unique en France, le conservatoire du coq gaulois est actuellement en chantier dans l’Aube. C’est plus précisément à la ferme pédagogique de Méry-sur-Seine que le plan de sauvegarde de l’emblématique gallinacé se concrétise. Éleveur amateur, de la Gauloise, le responsable des lieux, Damien Vidart est à l’origine du projet. Suite à un authentique coup de […]

Unique en France, le conservatoire du coq gaulois est actuellement en chantier dans l’Aube. C’est plus précisément à la ferme pédagogique de Méry-sur-Seine que le plan de sauvegarde de l’emblématique gallinacé se concrétise. Éleveur amateur, de la Gauloise, le responsable des lieux, Damien Vidart est à l’origine du projet. Suite à un authentique coup de cœur pour la race (Gauloise saumon doré) – dont le coq est l’emblème de la France – il avait acquis en 2009 son premier couple. Avant d’en être, dix ans plus tard, nommé animateur d’un plan de sauvegarde par l’association du Bresse-Gauloise Club de France.

Il faut savoir que les Gauloises, nombreuses au début du 20e siècle, avaient presque disparu dans les années 1970. Car après avoir fait les frais des disettes pendant les deux guerres mondiales, elles avaient ensuite été délaissées par les éleveurs au profit d’autres races ayant un meilleur rendement. Ainsi, on n’en comptait plus que 400 sur tout le territoire français en 2009. Préoccupé par la disparition de cette race emblématique, Damien Vidart a mené son enquête et en a recensé 661 volailles en 2018 et 907 en 2020.

Afin que le coq gaulois retrouve tout son panache, Damien Vidart met tout en œuvre pour faire renaître la race gauloise, de variété saumon doré. Grâce à son énergie, le conservatoire du patrimoine génétique de la plus ancienne race de volaille fermière de France, aujourd’hui en construction et représentant un investissement de près de 30 000 euros, va éclore au printemps. Plus exactement, des dizaines de poussins devraient y voir le jour.

Le responsable des lieux a acquis deux coqs et quatre poules de chaque souche chez des éleveurs sélectionnés en fonction des souches qu’ils possèdent. L’objectif étant de multiplier ces dernières afin d’éviter les lignées consanguines. Lorsqu’ils seront âgés de trois jours, les poussins rejoindront un autre espace, appelé l’éleveuse, avant d’être installés en volières, une fois qu’ils auront un peu grandi. Poules et coqs seront ensuite séparés dès leur quatrième mois.

Les six volières construites seront en accès libre dès cet été. La poussinière et l’éleveuse seront des espaces quant à eux payants et accessibles par groupes.

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