LE SDIS DE SAÔNE-ET-LOIRE SIGNE UN PARTENARIAT AVEC LE BON SAMARITAIN
Chaque année, 50 000 personnes décèdent d’un arrêt cardiaque en France. Avec un taux de survie moyen de seulement 7,5 % des victimes, le pays pointe parmi les mauvais élèves en la matière. « Ce faible pourcentage s’explique, en partie, par l’absence d’une pratique rapide de réanimation cardiaque par les témoins et l’utilisation trop tardive d’un […]
Chaque année, 50 000 personnes décèdent d’un arrêt cardiaque en France. Avec un taux de survie moyen de seulement 7,5 % des victimes, le pays pointe parmi les mauvais élèves en la matière. « Ce faible pourcentage s’explique, en partie, par l’absence d’une pratique rapide de réanimation cardiaque par les témoins et l’utilisation trop tardive d’un défibrillateur cardiaque », explique le FDBS, si bien qu’aujourd’hui la prise en charge de l’arrêt cardiaque constitue un réel enjeu de santé publique. « Une victime d’un arrêt cardiaque qui n’est pas réanimée dans les 10 minutes n’a quasiment aucune chance de survie. »
Afin d’améliorer la prise en charge et de sensibiliser les habitants à ce problème, le Sdis 71 vient de signer une convention avec le FDBS pour faire la promotion de Staying Alive. Cette application communautaire de secours aux victimes d’arrêt cardiaque offre la possibilité de mobiliser rapidement le ou les « bons samaritains » disponibles à proximité lors d’un arrêt cardio-respiratoire via le Centre de transmission de l’alerte (CTA). Grâce à la géolocalisation, l’intervenant peut se rendre sur les lieux où se trouve la victime et identifier le défibrillateur automatique externe (DAE) le plus proche.
« L’intérêt serait d’améliorer la survie de la victime en débutant le massage cardiaque et la défibrillation quelques minutes avant l’arrivée des moyens du SDIS 71. » L’an dernier, les sapeurs-pompiers de Saône-et-Loire ont alerté 514 fois les secours pour suspicion d’arrêt cardio-respiratoire.
Staying Alive est disponible sur App Store et Play Store
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