LES ÉCOLOGISTES S’OPPOSENT À L’IMPLANTATION D’UN POULAILLER INDUSTRIEL
La tête de liste du rassemblement des écologistes en Saône-et-Loire, Claire Mallard, dénonce le projet d’installation d’un élevage industriel de 22.000 poules pondeuses sur le territoire de la commune de Charmoy, situé entre Le Creusot et Montceau-les-Mines. Elle pointe les risques de pollution de l’eau potable et préfère promouvoir une agriculture éco-responsable.
Fermes des « mille vaches », volailles en batterie, superstructures agricoles, depuis plusieurs années, les implantations industrielles en milieu rural cristallisent de nombreuses critiques, celles des riverains notamment. D’autant que, depuis le début de la crise sanitaire, des voix se sont élevés pour défendre une agriculture plus respectueuse de l’environnement et du bien-être animal.
En Saône-et-Loire, la secrétaire régionale d’Europe-Écologie Les Verts (EELV), Claire Mallard, s’inquiète d’un projet d’installation d’un élevage industriel de 22 000 poules pondeuses sur la commune de Charmoy alors que, selon elle, « 80 % des Français sont opposés à l’élevage industriel et intensif ». Elle met en avant les risques de pollution de la Sorme par les fientes rejetées par les volailles et craint pour la qualité de l’eau potable des habitants de la communauté urbaine Creusot-Montceau (CUCM).
Une législation environnementale inadaptée
« La pandémie de la Covid-19 a pourtant révélé la vulnérabilité de nos territoires et de nos modes de vie. Face à l’absence de prévention et de gestion des risques, nous écologistes appelons d’urgence à des politiques d’équilibre et de résilience capables d’amortir les chocs climatiques, sanitaires, économiques et sociaux », martèle Claire Mallard. Elle déplore, par ailleurs, une « réglementation inefficace à préserver nos rivières et l’eau que nous buvons et son incapacité à accompagner la transition écologique de l’agriculture et de l’alimentation » et plaide pour la mise en place d’un pacte régional qui puisse garantir une « agriculture paysanne créatrice d’emploi », soucieuse de la santé des habitants et de la qualité de l’alimentation, le tout « dans un environnement préservé ».
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