LES LOYERS COMMERCIAUX INQUIÈTENT LA CPME DE SAÔNE-ET-LOIRE
De nombreux dispositifs d’appuis et de soutien ont été mis en place pour les professionnels dans un environnement économique fortement dégradé par la crise sanitaire. Néanmoins, la Confédération des petites et moyennes entreprises de Saône-et-Loire (CPME 71) regrette qu’il existe un « trou dans la raquette » concernant le paiement des loyers commerciaux. « Aujourd’hui, des commerçants peinent […]
De nombreux dispositifs d’appuis et de soutien ont été mis en place pour les professionnels dans un environnement économique fortement dégradé par la crise sanitaire. Néanmoins, la Confédération des petites et moyennes entreprises de Saône-et-Loire (CPME 71) regrette qu’il existe un « trou dans la raquette » concernant le paiement des loyers commerciaux.
« Aujourd’hui, des commerçants peinent à payer leur loyer. Lorsque cette créance vient s’ajouter aux nombreux remboursements d’aides ou d’échéances bancaires, la situation devient critique », explique Sébastien Mignot, président en charge du commerce à la CPME de Saône-et-Loire.
L’organisation patronale entend ainsi alerter les différents protagonistes et, en premier lieu, l’État.
« Nous voulons aussi sensibiliser les grands groupes, comme les fonds de pension, qui sont, notamment, propriétaires de locaux dans les centres commerciaux et dont les loyers représentent une charge lourde pour des commerçants tiraillés de toutes parts », précise Damien-Marie Giraud, secrétaire général de la CPME 71. Utilisation du dépôt de garantie pour payer les loyers dûs, en particulier pour la période de confinement ou en cas de fermeture administrative, mise en place d’un crédit d’impôt spécifique pour les bailleurs non institutionnels, plusieurs pistes sont à explorer pour l’organisation syndicale qui revendique plus de 400 entreprises adhérentes en Saone-et-Loire.
« Quoi qu’il en soit et alors que le ministre des PME entend réunir les acteurs, il est maintenant utile tant pour les bailleurs que pour les preneurs, de passer des paroles rassurantes aux actes concrets, une simple charte ne pouvant suffire », conclut Sébastien Mignot.
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