MEAUX S’ENGAGE DANS UNE GESTION PLUS NATURELLE DE SES CIMETIÈRES
Engagée dans une démarche bannissant les produits phytosanitaires dans l’entretien de ses ses espaces verts, la ville de Seine-et-Marne a étendu cette pratique aux cimetières de la commune. Elle entend ainsi préserver la biodiversité des sites tout en adoptant une nouvelle approche paysagère en misant sur l’éco-citoyenneté des visiteurs.
Les cimetières recèlent d’espèces animales et végétales que la ville de Meaux souhaite préserver. Engagée, comme de nombreuses communes franciliennes, dans une démarche « zéro phyto », et donc interdisant l’utilisation des pesticides pour l’entretien des espaces verts, la municipalité a logiquement décidé de l’appliquer aussi dans ses lieux de mémoire et de recueillement.
« L’évolution des techniques de maintenance qui laisse plus de place à la présence du végétal, permettra progressivement à l’herbe de revenir dans les allées. Ce n’est pas la marque d’une absence d’entretien mais au contraire celle d’une attention plus large et plus respectueuse à la nature », précise la ville de Meaux.
Modes alternatifs et participation citoyenne
Outre la dimension environnementale, la municipalité rappelle que la contamination par les pesticides, par inhalation ou par contact cutané, présente un danger réel pour la santé. C’est pourquoi elle préconise une nouvelle approche concernant l’entretien et l’éradication des « mauvaises herbes », qui modifieront progressivement l’aspect du paysage. « De nouvelles plantations privilégiant les essences locales résistantes et moins consommatrices d’eau, la végétalisation des pieds d’arbres, la création de zones enherbées », vont peu à peu prendre possession des lieux.
La municipalité en appelle à la contribution des visiteurs pour participer à cet effort collectif en arrachant manuellement les herbes folles, en privilégiant l’entretien régulier des sépultures à l’aide de produits naturels ou en limitant l’utilisation de sable, par exemple. « Les graines qu’il contient sont autant d’herbes indésirables à venir. »
Crédit photos: Jérôme LABOUYRIE- Shutterstock.
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