MONTAUBAN PLEURE UN GRAND SCULPTEUR
Flavio de Faveri s’en est allé là où l’on va après, à l’âge de 90 ans. Si l’homme, discret, reste peu connu du grand public au niveau national, son œuvre est incontournable pour les montalbanais.
C’est à cet italien de naissance, expatrié dès son plus jeune âge dans le chef-lieu du Tarn-et-Garonne, que l’on doit plusieurs des sculptures qui ornent la ville. De « l’Aurore », cette jeune femme dévêtue installée en entrée de ville à quelques pas de la Mémo, à « Cléopâtre », révélée beaucoup plus récemment au cœur de l’esplanade des Fontaines en hommage à Cléopâtre Sébastos, seconde épouse du célèbre sculpteur Antoine Bourdelle, en passant par le buste d’Adolphe Poult sur le quai du même nom, impossible de ne pas s’être attardé sur le travail de cet artiste infatigable pour qui le mot retraite n’avait pas de sens.
Montauban pleure un personnage passionné et amoureux de son travail, à la générosité régulièrement saluée, lui qui a donné beaucoup de son temps pour former des générations d’artistes. Nul doute qu’au milieu des sculpteurs de grand talent abrités par une ville particulièrement attachée à cet art, Flavio de Faveri laissera un grand vide.
Jean-Michel Baylet, Maire de Valence d’Agen, a d’ores et déjà rendu un hommage appuyé à celui qu’il a côtoyé d’assez près lorsqu’il était président du Conseil général du Tarn-et-Garonne: « Le Tarn-et-Garonne perd un artiste majeur. C’était un homme engagé qui portait fortement les valeurs auxquelles il croyait ».
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