AUBE : MUSIQUE, ÇA POUSSE !
C’est prouvé, quand la musique est bonne, elle l’est aussi pour les plantes. La génodique – procédé utilisant les ondes sonores et leurs vibrations – est reconnue comme une alternative aux produits chimiques pour lutter contre les maladies et améliorer la croissance des plantes. À Rumilly-lès-Vaudes, dans l’Aube, le maraîcher Cédric Guyot a décidé d’utiliser […]
C’est prouvé, quand la musique est bonne, elle l’est aussi pour les plantes. La génodique – procédé utilisant les ondes sonores et leurs vibrations – est reconnue comme une alternative aux produits chimiques pour lutter contre les maladies et améliorer la croissance des plantes. À Rumilly-lès-Vaudes, dans l’Aube, le maraîcher Cédric Guyot a décidé d’utiliser cette technique pour les endives qu’il cultive. Les premiers résultats de quelques semaines de test sont encourageants. Et le gérant du « Jardin du Père Guyot » ne regrette pas d’avoir fait confiance à la société Genodics, qui développe des applications du « procédé génodique ».
Voilà une douzaine d’années que Genodics s’est lancée dans cette approche novatrice et non invasive, destinée aux domaines du maraîchage (pour le forçage d’endives ou la culture de tomates, concombres, courgettes, salades) mais également de la viticulture, de l’arboriculture, de l’élevage et de l’ostréiculture. Le procédé génodique, découvert et breveté par le physicien Joël Sternheimer, permet de prévenir et traiter les maladies et d’aider à la croissance et au développement.
En ce qui concerne l’accompagnement du forçage d’endives, le procédé permet de prévenir la pourriture au collet ainsi que la bactériose due à Erwinia. Et les résultats ont été mesurés. On a ainsi pu constater une baisse du nombre d’endives de second choix, grâce à des périodes de diffusion de musique. L’analyse a également montré une augmentation du rendement de 17 % . Ainsi que la disparition de l’impact d’Erwinia sur les endives.
En plus d’optimiser les rendements, la musique permet d’améliorer des caractéristiques qualitatives telles que le goût ou encore le potentiel de conservation notamment en cas de sécheresse, de fortes variations de températures ou d’ensoleillement insuffisant par exemple.
La société Génodics couvrait, fin 2019, pas moins de 2 500 hectares avec ce procédé, en France et dans les pays limitrophes.
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