« NOUS SOMMES L’AVENIR DE LA FRANCE MAIS NOTRE AVIS NE COMPTE PAS »
Pouvez-vous vous présenter ? Je m’appelle Quentin, j’ai obtenu un bac S, puis une licence de physique, je suis actuellement en M1 Master Mécanique-énergétique à Toulouse III Paul-Sabatier. Quelles sont les difficultés auxquelles vous êtes confronté depuis le début de la pandémie ? N’étant plus en étude au moment du premier confinement car j’avais arrêté […]
- Pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Quentin, j’ai obtenu un bac S, puis une licence de physique, je suis actuellement en M1 Master Mécanique-énergétique à Toulouse III Paul-Sabatier.
- Quelles sont les difficultés auxquelles vous êtes confronté depuis le début de la pandémie ?
N’étant plus en étude au moment du premier confinement car j’avais arrêté mon Master je n’ai pas eu de difficulté particulière, j’étais chez mes parents et je n’ai pas trouvé de travail pendant le confinement. Mais, à partir de septembre j’ai commencé mon Master et les difficultés rencontrées depuis la mise en place des cours à distance ont commencé : la difficulté de concentration pour suivre les cours, des cours rendus un peu plus complexe de cette manière car plus de difficulté à échanger, plus de difficulté financière car il n’y avait pas de restaurant universitaire pour manger en tant qu’étudiant boursier. Néanmoins, je pense être chanceux car je vis en colocation et les effets de de l’isolement se font beaucoup moins ressentir même si le manque de contact avec les autres étudiants et les enseignants est vraiment dur à vivre. J’ai la chance d’avoir des enseignants qui étaient préparés à cette situation et qui nous font cours dans les meilleures conditions possibles. Une autre difficulté est de rester toute la journée devant son ordinateur, le temps de transport ou même d’échange entre les cours me manque, j’arrive à le compenser en allant courir et je trouve cela essentiel.
- Quelles sont vos attentes ? Quelles sont les améliorations qui pourraient être apportées ?
Je n’ai aucune attente malheureusement, je trouve juste cela désolant que les médias et les politiques ne s’intéressent à nous qu’une fois des drames produits et que d’autres viendront très bientôt. La sonnette d’alarme a été tirée il y a bien longtemps par de nombreux autres étudiants mais nous nous sentons délaissés. Nous sommes l’avenir de la France et du monde mais notre avis ne compte pas dans ce monde. Je n’ai malheureusement pas de solution.
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