PETIT-DÉJEUNERS À 1€ POUR LES ÉCOLIERS DE MONTEREAU À LA RENTRÉE

Le maire UDI de Montereau, James Chéron, a pris cette décision après un examen complet et un débat nourri du projet. Dans un premier temps, le conseil municipal avait approuvé la priorité donnée au bien-être et à la santé des élèves de la ville. C’est pour concrétiser ce principe que le petit déjeuner servi le matin aux élèves a été proposé et adopté.

Faute de temps et plus encore de moyens, il est fréquent que de jeunes élèves arrivent à l’école le matin en n’ayant rien mangé. « Il est difficile d’étudier correctement et de se concentrer lorsqu’on démarre une journée le ventre vide », argumente le maire, qui est également vice-président de la région Ile-de-France chargé des lycées. Il y avait cependant plusieurs questions importantes à résoudre.

Dans d’autres collectivités, c’est le principe d’un petit déjeuner par semaine qui a été retenu. Ici, on s’est dit que « c’est tous les jours qu’un enfant doit pouvoir petit-déjeuner. »

L’horaire ensuite : il sera proposé à 7h45, au cours de l’accueil des élèves avant le temps scolaire, afin de ne pas empiéter sur celui-ci. Le prix enfin : il a été fixé à 1€ de façon à ne pas constituer un frein au dispositif.

La gratuité aurait été une autre option. Mais, elle risquait de susciter un effet d’aubaine, d’entraîner du gaspillage et, à l’année, de représenter une dépense trop lourde pour le budget d’une ville de cette taille.

Au menu 

Le repas sera conçu, suivant le même principe, pour la santé des enfants. Il se composera d’un  produit laitier, d’une boisson et d’un gâteau ou bien une viennoiserie. Il pourra aussi y avoir un fruit, de façon à diversifier leur alimentation et à leur faire connaître d’autres goûts.

Pour les familles 

Elles auront le choix, si elles les inscrivent, de le faire pour un trimestre ou seulement une semaine ou même un jour. Mais, comme pour la cantine, il faudra réserver à l’avance, au moins la semaine précédente et pas d’un jour sur l’autre. Il s’agit là encore d’éviter le gaspillage.

Reste à savoir si les familles les plus démunies auront droit ou non à une aide spécifique destinée à supporter cette dépense. Un euro, cela paraît supportable, mais au bout du mois, ça représente une petite somme. Et si certains enfants restent à jeun, c’est justement pour cette raison.

Crédit photos: Africa Studio- Shutterstock.