Nos régions
Carte de la France - Grand-Est
Carte de la France - Bourgogne-Franche-Comté
Carte de la France - Île-de-France
Carte de la France - Occitanie
Carte de la France - Haut-de-France
Plus

PORTRAITS DE RÉMOIS(ES) : SÉBASTIEN PIA GOMES, UN PHOTOGRAPHE MADE IN REIMS

Sébastien Pia Gomès, jeune photographe originaire de l’Aisne, est revenu à Reims avec sa famille, il y a quelques années. Il immortalise, de façon très brute et sans fioriture, les rémoises et les rémois en vue d’une prochaine exposition. Il nous reçoit chez lui. Un artiste à découvrir.

Présentez-vous, qu’est-ce qui vous définit Sébastien ? 

Je m’appelle Sébastien, je suis né en région parisienne, mes parents ont ensuite migré en Picardie. J’ai donc grandi en Picardie, près de Chauny. Avec le recul, c’était une sacrée chance. Je suis arrivé sur Reims, il y a 11 ans, pour travailler dans une filiale de La Poste.

J’ai commencé la photographie au sein de l’association « Les Musicovores« , où mon activité principale était, à l’époque, la vidéo. J’ai monté cette association, avec des amis, dans le but de faire découvrir des artistes au plus grand nombre.

L’association est moins active aujourd’hui, l’activité est moins dense qu’auparavant. Dorénavant, nous nous consacrons essentiellement au reporting de concerts et plus volontiers aux émissions de radio.

Comment s’est passé votre rencontre avec la photographie ? 

En arrivant sur Reims, je voulais faire des photos qui sortent de l’ordinaire, j’ai donc axé mon travail sur la photo de concerts, notamment à l’argentique, avec son rendu très particulier. L’activité s’est un peu réduite depuis la Covid, et c’est un peu grâce à cette pandémie et à cette période charnière que je me suis mis à faire de la photo de façon plus soutenue, notamment des portraits.

Où et comment puisez-vous votre inspiration ? 

Je passe beaucoup de temps sur Instagram et sur Pinterest, ce sont vraiment mes deux réseaux de prédilection. Quand j’ai besoin de faire des moodboards, j’y puise beaucoup d’idées. Je m’inspire aussi beaucoup de la peinture et de l’art en général, ne serait-ce que pour les schémas lumière, les éclairages et quelques poses.

Dans la vie, il est souvent question d’être au bon endroit au bon moment, j’ai commencé à m’entraîner à faire des portraits plus poussés durant les « ateliers slam« , qui ont lieu tous les 1er mardis de chaque mois à la Cartonnerie de Reims il y a quelques années. Gael Faye était alors en résidence, au moment où il est venu faire un petit texte sur scène, nous avons pu échanger et j’ai pu le shooter, j’ai eu une chance incroyable, un instant décisif dans mon envie de continuer la photographie.

Des photographes célèbres qui vous inspirent ? 

Je m’imprègne plus de la découverte que je m’en inspire, je peux citer Willy Ronis, Marc Riboud, Odieux Boby, Martin Colombet pour ne citer qu’eux. Ils ont un art du cadrage assez spécial et une façon de retoucher leurs photos très technique mais très légère.

Wanda Paule photographié par Sébastien Pia Gomes.

Portrait de rémois.e.s, une sympathie particulière pour la ville et ses habitants ? 

J’aime beaucoup la ville de Reims. Il y a énormément de choses à faire ici, notamment dans le domaine culturel, et c’est ce qu’il me plaît. Les portraits m’ont toujours passionné, je cherche à mettre en avant l’unicité des personnes que je photographie. J’aime mettre du mouvement dans mes photos. Pour le plus grand nombre, je photographie des artistes, des illustrateurs, des chanteurs, mais aussi des personnes qui n’ont pas l’habitude de passer devant l’objectif.

J’essaie de mettre à l’aise mes modèles en leur parlant énormément, mais je guide assez peu mes modèles sur les shootings pour avoir un rendu le plus naturel possible, je les laisse faire et ça marche (presque) à tous les coups. Le meilleur compliment qu’on m’ait fait c’est vraiment de me dire qu’on se sent en confiance pendant un shooting, surtout lorsqu’il se passe à mon domicile car cela peut être très intimidant je le conçois très bien.

Une exposition bientôt et à quelles fins ? 

Au Shed, ce Tiers Lieu bien connu des artistes, accueille très souvent des artistes, notamment des photographes. J’ai sollicité le gérant et l’idée a été validée mais il faut avant tout terminer le dossier de subventions pour pouvoir organiser une exposition dans les meilleurs conditions possibles. Un livre regroupant tous les portraits est aussi en prévision pour laisser une trace dans le temps.

De nombreux portraits de Sébastien Pia Gomès seront à retrouver au Shed, 49, rue Gosset à Reims, lors d’une exposition prévue pour 2024, encore un peu de patience donc pour découvrir ses clichés originaux.

Crédit photos: Sébastien Pia Gomes.

Vous souhaitez vous exprimer sur un sujet ?

Comment devenir contributeur

Sur le même sujet

Le Sénat constitutionnalise l’IVG ou pas !

ACTUALITÉ

Le processus visant à inscrire le recours à l’interruption volontaire de grossesse dans la Constitution a franchi une nouvelle étape ce 1er février. Après d’âpres débats, la chambre haute s’est prononcée en faveur du texte proposé par Philippe Bas, sénateur LR et ancien collaborateur de Simone Veil. En réalité, l’amendement qu’il a fait voté constitue difficilement une avancée pour le droit à l’avortement, dès lors qu’il offre une réécriture complète de la proposition constitutionnelle adoptée à l’origine par l’Assemblée nationale en novembre 2022.

Précarité Énergétique : s’engager dans la lutte avec Énergie Solidaire

LOGEMENT

Selon la Fondation Abbé Pierre, 2/3 des ménages ont restreint leur chauffage pour éviter des factures trop élevées en 2022, contre 1/3 en 2019*. Alors que le tarif réglementé de l’électricité vient d’augmenter de 15% pour plus de 20 millions de foyers, il est urgent d’activer des leviers d’actions concrets pour lutter contre la précarité énergétique sur le terrain, au plus près des personnes affectées. Auto-réhabilitation accompagnée, rénovation performante, mobilisation de locataires… Énergie Solidaire agit en collectant des dons financiers à destination d’associations oeuvrant contre la précarité énergétique du logement. En 5 années de fonctionnement, plus de 220 k€ ont été redistribués. L’objectif 2023 : un appel à projet de 250 k€ et une implantation régionale pour un second appel à projet plus local.