PRÈS DE COMPIÈGNE, UN GOLF VANDALISÉ PAR UN MYSTÉRIEUX COLLECTIF
Dans la nuit de vendredi à samedi, des « activistes pour le climat » s’étant auto baptisés les « Sangliers radicalisés » ont saccagé une partie du green et tagué des panneaux du golf du château de Monchy-Humières dans le département picard. Ils ont revendiqué leur action auprès de la rédaction d’Oise Hebdo en lui faisant parvenir des photographies de leurs méfaits.
Un vandalisme accompagné de revendications politiques obscures… C’est ce qu’ont découvert les employés du golf du château de Monchy-Humières, près de Compiègne, samedi matin.
À certains endroits des morceaux de pelouse du parcours de 18 trous ont été arrachés vraisemblablement à coups de pioche. Sur le green, des écriteaux ont été laissés en évidence avec des messages dénonçant le bien-fondé des infrastructures sportives.
« Des sangliers radicalisés sont passés par ici », « Ce n’est même pas un vrai sport », « Nous sommes la nature qui se défend », ou encore « Les golfs parasitent la forêt – Les bourgeois parasitent la société » sont quelques-uns des slogans retrouvés sur place. Le collectif a envoyé des photographies de leur intervention à nos confrères d’Oise Hebdo qui ont relayé l’information.
Ces « Sangliers radicalisés » expliquent avoir « déclaré la guerre aux golfs, car ils s’accaparent notre terre, ne profitent qu’aux bourgeois et consomment beaucoup trop d’eau ».
Des golfs déjà ciblés en France
Pointés du doigt par certaines associations de protection de l’environnement, cet été, à l’occasion des restrictions d’eau pour cause de sécheresse inhabituelle, plusieurs golfs ont fait l’objet d’actions militantes, à Toulouse (Haute-Garonne) et à Roanne (Loire), notamment, de la part du collectif Extinction Rébellion. Ces activistes dénoncent l’arrosage intensif des parcours.
Interrogé par le Courrier picard, le propriétaire de l’infrastructure, Philippe Lefèbvre, a fermement démenti ces accusations infondées. « Nous sommes très attentifs à l’usage de l’eau, prélevée en rivière et pas dans la nappe phréatique. Nous n’arrosons que les greens et quelques départs, cela représente à peine un hectare sur les 45 du domaine. Aujourd’hui, notre herbe est grillée aux trois quarts et nous ne savons pas si elle reprendra à l’automne. »
Ce dernier a déposé plainte à la gendarmerie de Ressons-sur-Matz.
Crédit photos: Oise Hebdo.
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