SANTÉ : VERS UN CENTRE HOSPITALIER RÉGIONAL UNIVERSITAIRE EN GUYANE ?
Volonté croisée des ministères de la Santé, de l’Enseignement supérieur et des Outre-mer, la création d’un centre hospitalier régional universitaire (CHRU) en 2025 mobilise les autorités guyanaises et les pouvoirs publics. La directrice de l’Agence régionale de santé (ARS) et le président de la collectivité territoriale de Guyane (CTG) se sont rencontrés hier.
Au printemps, le ministre des Solidarités et de la santé, Olivier Véran, celui de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, et celui des Outre-mer, Sébastien Lecornu, avaient fait part aux responsables locaux de leur intention d’implanter un centre hospitalier régional universitaire (CHRU) en Guyane à l’horizon 2025.
Concrètement, le futur établissement universitaire engloberait les trois centre hospitaliers de Cayenne, de Kourou et de Saint-Laurent-du-Maroni.
Seul territoire français a ne pas être doté d’une telle structure, la Guyane avait accueilli cette décision avec satisfaction, mais aussi prudence, comme en témoigne la réaction du président de la collectivité territoriale de Guyane (CTG), Gabriel Serville à cette annonce gouvernementale.
« Ce n’est pas la première fois que la Guyane reçoit des promesses qui ne sont pas tenues, pour plusieurs raisons, les ministres énoncent leur volonté positive de nous permettre d’avancer par rapport à l’objectif que nous nous sommes fixés. Il appartiendra aux élus de suivre l’état d’avancement réel de ces travaux. »
Une rencontre constructive
Hier, le président de la collectivité territoriale guyanaise et la directrice de l’Agence régionale de santé se sont rencontrés pour évoquer ce dossier à plusieurs millions d’euros, nous apprend France Guyane. Cette réunion avait pour objectif de délimiter les contours de ce projet ambitieux qui fonctionnera « grâce à la conjonction des trois structures hospitalières ».
« À ces trois hôpitaux viendra s’ajouter une quatrième entité et non des moindres, car délocalisée en pas moins de trois sites éloignés jusqu’à 250 kilomètres de distance : celle des hôpitaux de proximité de Grand-Santi, Maripasoula et Saint-Georges de l’Oyapock », croit savoir le journal régional.
Crédit photos : Kurhan- Shutterstock.
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