SAÔNE-ET-LOIRE: ÉCARTS CHORÉGRAPHIE LA DÉMESURE
Ils ont hâte d’en découdre avec la scène et de présenter au public leur nouveau spectacle chorégraphique, où s’entremêlent la danse contemporaine, la musique et les arts plastiques. Les danseurs de la compagnie Écarts devront encore patienter pour cela jusqu’au 20 janvier alors que la première était prévue cette semaine. « Nous avons été obligés d’organiser […]
Ils ont hâte d’en découdre avec la scène et de présenter au public leur nouveau spectacle chorégraphique, où s’entremêlent la danse contemporaine, la musique et les arts plastiques. Les danseurs de la compagnie Écarts devront encore patienter pour cela jusqu’au 20 janvier alors que la première était prévue cette semaine. « Nous avons été obligés d’organiser des répétitions supplémentaires afin de nous remettre la chorégraphie dans les jambes », explique Philippe Cheloudiakoff.
Le directeur adjoint chargé de la danse et professeur du Conservatoire du Grand Chalon, qui co-dirige la compagnie avec Laura Buisson, a imaginé Maous comme un triptyque pour évoquer la démesure dans l’Art. « Nous avons conçu ce spectacle comme si un visiteur se rendait dans un musée et se déplaçait d’une salle à une autre », souligne le chorégraphe. « Il y a la démesure de l’absurdité avec le dadaïsme et Pablo Picasso, puis la démesure du grand et de l’infiniment petit avec Jeff Koons et la démesure de la vitesse et de l’abstraction du mouvement avec Marcel Duchamp. »
Près de 80 danseurs ont été auditionnés pour cette création originale. « Nous recherchions des profils atypiques venus d’horizons différents et des talents multiples. » Résultat : un casting hétéroclite où il est question de hip-hop, de grâce et de « multiculturalisme artistique ».
« Notre fil conducteur est une relation à l’air », résume Philippe Cheloudiakoff. Après avoir été présenté en avant-première sur la scène chalonnaise, le mercredi 20 janvier, Maous est promis a un bel avenir puisque le spectacle a vocation à écumer, dans un premier temps, les villes bourguignonnes et franc-comtoises avant de tenter de séduire les spectateurs de toute la France.
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