SAÔNE-ET-LOIRE : QUI ÉTAIT JEAN-BAPTISTE GREUZE, CITOYEN DE TOURNUS ?
À Paris, à Tours, à La Rochelle et dans de nombreuses autres villes de France, des rues portent son nom. Dijon lui a consacré une avenue. Né le 17 août 1725 à Tournus, Jean-Baptiste Greuze fait la fierté de la petite cité bourguignonne où un musée regroupe quelques-unes de ses œuvres. Le peintre du roi, […]
À Paris, à Tours, à La Rochelle et dans de nombreuses autres villes de France, des rues portent son nom. Dijon lui a consacré une avenue. Né le 17 août 1725 à Tournus, Jean-Baptiste Greuze fait la fierté de la petite cité bourguignonne où un musée regroupe quelques-unes de ses œuvres. Le peintre du roi, qui a connu un immense succès au siècle des Lumières, « jusqu’en Russie », a souvent été associé au style rococo en voulant interpréter la vertu selon l’imaginaire de la bourgeoisie de l’époque. Aujourd’hui, son empreinte artistique reste largement méconnue.
« On retrouve ses oeuvres dans les musées du monde entier dont le Louvre, le British Museum, l’Albertina de Vienne (Autriche) et le Musée de l’Ermitage à Saint-Petersbourg », souligne la ville de Tournus. Ces œuvres sont aussi présentes au Metropolitan Museum of Art de New York ou encore au musée des Beau-Arts de Boston. À Tournus, les amateurs de peinture pourront découvrir « deux autoportraits de l’artiste et une Étude pour Septime Sévère et Caracalla qui a servi pour son morceau de réception à l’Académie en 1769 ainsi qu’une très importante collection de gravures et dessins originaux. »
Ancien élève du peintre lyonnais Charles Gandon, puis de Charles-Joseph Natoire à l’Académie royale de peinture et de sculpture, Jean-Baptiste Greuze va connaitre la gloire avec son tableau Accordée de village dès 1761. Certaines de ses œuvres, comme La Malédiction paternelle – un diptyque composé des toiles Le fils ingrat et Le fils puni – ou Les Œufs cassés, participent à son succès. Il meurt néanmoins ruiné par la Révolution française en 1805 à Paris.
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