SÉCHERESSE : LA SAONE-ET-LOIRE DANS LE ROUGE
La quasi-totalité du département a atteint le seuil de crise. La persistance de la sécheresse causée par des températures supérieures à la moyenne et des précipitations rares et localisées a obligé la préfecture à prendre de nouvelles mesures de restriction de l’usage de l’eau. Mercredi dernier, c’est la cinquième fois que la préfecture de Saône-et-Loire […]
La quasi-totalité du département a atteint le seuil de crise. La persistance de la sécheresse causée par des températures supérieures à la moyenne et des précipitations rares et localisées a obligé la préfecture à prendre de nouvelles mesures de restriction de l’usage de l’eau.
Mercredi dernier, c’est la cinquième fois que la préfecture de Saône-et-Loire a pris un arrêté concernant la sécheresse. Moins de quinze jours après le dernier. « La sécheresse s’aggrave sur l’ensemble du département, et les seuils de crise sont désormais franchis sur six bassins hydrographiques sur les huit que comporte le département », explique le communiqué. « Les quelques épisodes orageux au cours des derniers jours ont été trop localisés pour permettre une amélioration des niveaux des cours d’eau et des nappes. Au contraire, les fortes chaleurs observées ont favorisé l’évaporation et l’érosion des débits des cours d’eau. » Un seul secteur est en niveau « alerte », celui de la Loire, le reste du département est placée en « alerte renforcée » ou en « crise ».
De nombreuses restrictions de la consommation d’eau ont été mises en places. Les bassins hydrographiques de Grosne, d’Arroux-Morvan, d’Arconce et Sornin, de Bourbince, de la Dheune et de Seille Guyotte sont au niveau d’alerte maximal. « En situation de crise, les seuls usages domestiques autorisés sont ceux prioritaires répondant à la santé, la salubrité publique, la sécurité civile et l’alimentation en eau potable de la population. L’irrigation agricole est quant à elle interdite sauf dérogation permettant sous condition l’arrosage des cultures les plus sensibles au stress hydrique. »
La situation devient dramatique, notamment pour les éleveurs qui, doivent s’approvisionner en fourrage dans les départements voisins. Le déficit pluviométrique n’a pas permis d’obtenir un rendement suffisant en paille et en luzerne pour nourrir leurs bêtes.
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