SÉCURITÉ ROUTIÈRE, LE PRÉFET DE L’AISNE HAUSSE LE TON
A la suite de nombreux accidents de la route, le préfet de l’Aisne, Ziad Khoury, appelle les usagers à la prudence et à la responsabilité. Il a, par ailleurs, demandé aux forces de l’ordre de renforcer leur présence et de durcir les contrôles. Le mois de juillet aura été particulièrement meurtrier sur le réseau […]
A la suite de nombreux accidents de la route, le préfet de l’Aisne, Ziad Khoury, appelle les usagers à la prudence et à la responsabilité. Il a, par ailleurs, demandé aux forces de l’ordre de renforcer leur présence et de durcir les contrôles.
Le mois de juillet aura été particulièrement meurtrier sur le réseau routier du département de l’Aisne. En un mois, 23 accidents ont été recensés entrainant trois décès, 21 blessés hospitalisés et 11 blessés légers. A cela s’ajoute l’effroyable accident survenu le 28 juillet sur la RN 2 à hauteur de la ville de Laon impliquant une voiture et un poids lourd causant la mort de quatre enfants et blessant grièvement la conductrice.
Face à la multiplication de ces dramatiques événements, le préfet de l’Aisne, Ziad Khoury, a tapé du poing sur la table appelant les usagers de la route au respect permanent des règles de sécurité et à la plus grande prudence. Il a demandé aux forces de l’ordre d’intensifier les contrôles en renforçant leur présence. « Cette mobilisation s’inscrit dans un durcissement des sanctions en matière de suspension administrative du permis de conduire : afin de préserver plus de vies sur les routes et de mettre en œuvre des récentes possibilités réglementaires issues des orientations gouvernementales », déclare-t-il dans un communiqué.
Ziad Khoury a ainsi validé le nouveau barème portant à neuf mois, au lieu de six, les durées maximales de suspension administrative du permis lors d’accident corporel dans les cas d’alcoolémie, d’usage de stupéfiants ou de vitesse excessive. Cette durée est portée à un an en cas d’accident mortel. Il a aussi introduit la possibilité d’une suspension de permis lors d’infractions routières commises avec l’usage du téléphone portable tenu en main. Sur la même période en 2019, les services de la préfecture ont rappelé qu’il avait été relevé « seulement » 13 accidents routiers.
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