SEINE-ET-MARNE : ATTENTION AU VERGLAS D’ÉTÉ À L’ORIGINE DE GRAVES ACCIDENTS
Des accidents récents sur l’A6, près de Saint-Fargeau-Ponthierry, viennent rappeler la dangerosité de ce phénomène. Le « verglas d’été » survient après une période chaleur sèche lorsque les averses transforment la chaussée en patinoire. Les gendarmes et les autorités mettent en garde contre ce piège trop méconnu des automobilistes.
Mercredi en début d’après-midi, deux accidents se sont produits dans le même secteur de l’autoroute A6 en Seine-et-Marne. Le premier a été le fait d’une voiture roulant dans le sens Paris-Lyon partie en glissade avant de heurter un arbre. Le second, une bonne heure plus tard, a vu un autre véhicule, roulant dans l’autre sens, percuté la glissière de sécurité si violemment que le moteur s’est détaché.
Les conducteurs s’en sont heureusement à peu près bien sorti. Le premier était même indemne. La jeune femme au volant de la deuxième auto s’en est tirée avec des blessures et contusions apparemment légères. Tous les deux ont été victimes du « verglas d’été », bien moins connu que le verglas hivernal et d’autant plus dangereux.
Il se forme quand des averses succèdent à une période de chaleur et de sécheresse. Dans un premier temps, le bitume accumule des poussières et des particules grasses lâchées par les véhicules. Il y en a davantage là où la circulation est intense. La pluie qui arrose ces surfaces chaudes et grasses forme alors une pelliculeuse huileuse et tenace, extrêmement glissante et périlleuse pour ceux qui roulent vite.
Conseils de prudence élémentaire
Les autorités et les gendarmes n’ont pas manqué d’attirer l’attention des automobilistes sur le verglas d’été, qui les piège sans prévenir. Temporaire et changeant, il n’est pas signalé par des panneaux, comme le sont les endroits où l’on observe fréquemment la formation de verglas en hiver. « Il faut ralentir quand il pleut », répètent les spécialistes de la prévention routière.
Mais pas seulement. Car le verglas d’été est d’autant plus surprenant qu’il se prolonge après la pluie qui l’a favorisé. Parfois une légère surbrillance permet de le repérer, mais pas toujours et difficilement, de toute façon, dès lors que l’on circule vite.
Il faut être particulièrement vigilant dans les moments et les endroits les plus propices à son apparition : sur les routes à grande circulation, « en particulier dans les zones boisées et celles de ralentissement, comme les carrefours, aux stops et aux feux rouges.
Dès que l’on rencontre ces conditions sur la route, c’est-à-dire de la pluie sur route sèche et grasse, l’essentiel est de ralentir sérieusement.
Crédit photos: Wundervisuals – GettyImages.
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