SEINE-ET-MARNE : CHRISTIAN JACOB DEMANDE DES COMPTES
La rupture du contrat portant sur l’achat par l’Australie de 12 sous-marins français n’a pas manqué de faire réagir le président des Républicains (LR) et député de la quatrième circonscription de Seine-et-Marne. Il appelle le Gouvernement à faire toute la lumière sur ce « fiasco » industriel et diplomatique.
Tandis que la crise diplomatique entre l’Australie, les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France enfle un peu plus chaque jour, « l’affaire des sous-marins » fait rire jaune le patron des Républicains, Christian Jacob qui a livré une analyse acerbe de la situation sur son compte Tweeter, « un énième signal attestant du déclin industriel et géopolitique de la France ».
En 2016, la vente de 12 sous-marins à propulsion conventionnelle à Canberra pour un montant de 56 milliards d’euros par le français Naval Group avait été qualifiée de « contrat du siècle », par les observateurs.
Jeudi, l’annonce de la rupture conventionnelle par les Australiens au profit des Britanniques et des Américains, au nom d’un partenariat de sécurité dans la zone indo-pacifique, a fait l’effet d’une bombe.
Reconquête industrielle
« Alors que le déficit commercial de la France s’est creusé en 2020 à un niveau jamais vu en Europe, l’annulation de ce contrat rappelle l’urgence de rebâtir notre industrie et de mieux défendre nos intérêts. Il faut retirer les boulets que nous mettons aux pieds de nos industries en divisant par deux les impôts de production, en sortant des 35 heures, en laissant les entreprises décider en interne du temps de travail, en allégeant radicalement les normes qui plombent nos entreprises », préconise l’élu de Provins.
Christian Jacob fustige, d’autre part, l’échec de « l’idéalisme » du Président de la République, Emmanuel Macron, a vouloir entretenir « l’illusion d’une armée européenne ».
Selon lui, en Europe, la plupart des pays préfère l’offre américaine à celle de la France. « Toute la lumière doit être faite sur la manière dont ce contrat a été négocié et les raisons qui ont conduit la France à ce fiasco », conclut-il.
Crédit photos: Zieusin- Shutterstock.
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